Juillet 2024 : ce site est toujours en cours de rédaction.
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Actualité 2024
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Le Bus a 40 ans. Le 25 juin 1984, sur un trajet inventé qui va de Saint-Denis à Stains, en passant par Pierrefitte, un travelling de 10 minutes, aller et retour, est enregistré, pour conduire aux portraits photographiques de 120 êtres vivants, selon l’« ARRÊT DEMANDÉ ». Cette installation pour l’exposition « Les Immatériaux », Le Bus ou l’Exercice de la découverte, fondée sur un vidéodisque, a aujourd’hui, dans une forme reconstituée, rejoint les collections du Musée national d’art moderne — Centre Pompidou.
Actualité 2023
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Vendredi 15 décembre 2023, 17h, Centre national du graphisme, Le Signe, Chaumont, Haute-Marne. (digital) Soba Choko, montée au Centre Céramique contemporaine La Borne il y a un an, conserve ici ses 6 casiers avec 216 céramiques soba choko et gobelets. L’exposition complète ses 8 tables de gobelets de type soba choko réalisées pour l’occasion lors de workshops d’écoles d’art et de groupes de céramistes et de peintres, s’adjoint une suite historique d’objets et une projection formant L’Atlas du gobelet, et encore un robot qui dessine sur des gobelets, une vitrine archéologique, des livres. Le gobelet japonais montre en quoi il a, depuis quelque 300 ans, généré et porté une encyclopédie, un très vaste album de motifs graphiques.
En gros plan : l’expérience imaginée dès 2013, au vu du soba choko de l’atelier Keizan, Arita, décoré de volutes à zig zag, d’une fabrication robotisée par branchement sur le corps. Le gobelet de carton est au pinceau à la main, le dernier, en porcelaine au bleu de cobalt, à la machine conçue par Alexandre Brugnoni à Nancy, présente dans l’exposition.
« L’Atelier du spectateur. La participation en question.
La Biennale internationale des jeunes artistes. Paris (1959-1985). Coédition Institut national d’histoire de l’art / Les Presses du réel. Sous la direction de Elitza Dulguerova
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=10134&menu=1
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Mercredi 5 juillet 2023, 18h. Exposition « Les Immatériaux » Aperçus d’une manifestation postmoderne , Espace des Collections film, vidéo, son et œuvres numériques, Musée, niveau 4, Centre Pompidou. Reconstitution de l’installation vidéo interactive Le Bus ou l’Exercice de la découverte de l’exposition Les Immatériaux, 1985, incluant une vitrine de documents, y compris le vidéodisque (laserdisc) et le floppy disk d’origine. Photo de la version de 1985, Centre Pompidou.
« Les Immatériaux » : Artistes et historiens en conversation. Moviment, chapitre 9 : Par-delà la matière. 08-07-2023
Captation, 1h42 : https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/media/UBYzC1O
Actualité 2022
Légende : Samedi 26 novembre 2022, Centre céramique contemporaine La Borne, Inauguration des expositions dont « (digital) Soba Choko ».
Voir : (digital) Soba Choko a un site spécifique : http://jlggb.net/collection/
Wexner Center for the Arts, The Ohio State University, Columbus, Ohio. February 3–April 28, 2024, Sarah Maldoror: Tricontinental Cinema. Voir Palais de Tokyo, 25 novembre 2021 — 13 mars 2022.
Légende : Atelier de sérigraphie, arts plastiques, université Paris 8 — Vincennes – Assez !, 1971 – Lettre ouverte à Madame Binoche, maire du 18e, 1972 – Nixon, Vietnam, 1972 – Martinique, mai 1848, 1972 – Lycéens étudiants contre la sélection de classe, 1973 – Solidarité, Sonacotra, Montreuil, 1976 – Calendrier 1977 pour les foyers Sonacotra en grève, 1976 – Jean-Louis Boissier, Impression en sérigraphie d’une affiche pour les foyers Sonacotra en grève, 1976 et Affiche Vincennes « ou le désir d’apprendre », 1979 – Paris, collection Jean-Louis Boissier et Liliane Terrier © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / 2022
Légende : Liliane Terrier et Jean-Louis Boissier, Jeunes filles élèves du CET de Vaux-le-Pénil, 1972, film 16 mm numérisé par le CNC en 2015, 10 mn
Centre Pompidou, Metz
L’Art d’apprendre. Une école des créateurs
Exposition du 5 février au 29 août 2022
L’exposition L’Art d’apprendre. Une école des créateurs aborde la question de la pédagogie depuis l’école d’art, pour ensuite basculer dans le grand bain des apprentissages que chacun.e mène tout au long de sa vie. Dans un premier temps, il s’agit donc d’observer comment les artistes apprennent à faire de l’art, et comment cet apprentissage, qu’il soit accompagné ou autodidacte, devient parfois une forme d’art à part entière, ainsi qu’une amorce de réflexion sur l’éducation en général. Point de départ de l’exposition, la génération de Mai 68, nourrie par les lectures de Célestin Freinet, d’Alexander Sutherland Neill (Libres enfants de Summerhill, 1960), d’Ivan Illich (Une société sans école, 1970) ou de Paulo Freire (Pédagogie des opprimés, 1970), pense la formation d’abord en termes de libération et de déconditionnement.
Des happenings Fluxus aux expériences de conscientisation féministes, des hypergraphies lettristes aux navigations hyperliens, de l’enseignement mutuel aux auto-constructions de l’anti-design italien, des jardins d’enfants aux ateliers de permaculture, L’Art d’apprendre parcourt de multiples modèles d’apprentissage, parfois activés au sein d’installations praticables, et offre aux visiteurs un espace pour accueillir divers groupes d’usagers, formations expérimentales, scolaires et extrascolaires.
Commissaires d’exposition : Hélène Meisel
Texte du catalogue
Révolution Vincennes. Jean-Louis Boissier, Liliane Terrier et leurs objets didactiques
Hélène Meisel
Appelée dans un premier temps Centre universitaire expérimental de Vincennes, l’université Paris 8 ouvre en janvier 1969 dans la foulée immédiate de Mai-68, dont certaines revendications imprègnent la loi d’orientation de l’enseignement supérieur de novembre 1968, notamment une plus grande pluridisciplinarité et une participation renforcée aux conseils d’université. Edgar Faure, ministre de l’Éducation nationale, songe aussi qu’excentrer et concentrer les contestataires à Vincennes pourrait mener, sinon à leur dissolution, du moins à une accalmie. Avant que ses locaux ne soient brutalement détruits et l’université transférée à Saint-Denis, en 1980, Vincennes expérimente dix ans une pédagogie révolutionnaire, marquée par la volonté de décloisonner les savoirs et de démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur.
Hospitalière et non sélective, elle accueille parmi ses étudiants des non-bacheliers, des travailleurs, des chômeurs, des étrangers, des mères célibataires. Lieu de vie, elle intègre aussi une crèche, une école primaire et même des tables de vente, le souk. Désirant faire de l’université un lieu d’éducation permanente, Vincennes systématise les cours du soir et inaugure, en 1972, la formation continue. Inspirée du modèle américain des « crédits », l’université met en place les « unités de valeurs » (UV), qui permettent de moduler les matières à la carte. Les distinctions entre les étudiants et les enseignants, parfois du même âge, entre le personnel administratif, les techniciens et les agents d’entretien tentent d’être abolies. Grèves, occupations et assemblées générales sont le quotidien de l’université, qui se dégrade vite malgré son cadre idyllique.
Au-delà d’être une « réserve de militants révolutionnaires » où cohabitent communistes et gauchistes, Vincennes est aussi une formidable « vitrine de nouveautés intellectuelles1. » Co-fondatrice de l’université, Hélène Cixous y crée, en 1974, le premier centre d’études féminines intégrant une université européenne. Les plus grands philosophes s’y retrouvent : Alain Badiou, François Châtelet, Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jean-François Lyotard, Jacques Rancière… Certains y enseignent de manière plus collaborative, « élabor[ent] leur pensée en enseignant2 », admettant qu’« il n’y a pas de savoir, que de la recherche3 ». De nouvelles disciplines y sont introduites, comme les sciences de l’éducation, la psychanalyse, l’informatique, les arts, dont les arts plastiques, la musique, le théâtre ou les études cinématographiques et audiovisuelles.
Vincennes prend le contre-pied de la Sorbonne. Son département Arts plastiques se démarque des écoles des beaux-arts, en pratiquant une « analyse critique du monde actuel » et en misant sur « la complémentarité de la pratique et de la théorie, de la création et de la réflexion »4. L’atelier de sérigraphie initié en 1971 par Jean-Louis Boissier (né en 1945) se distingue par exemple des ateliers populaires de Mai-68. On y travaille une esthétique autre, proche parfois du photojournalisme et de l’agit-prop, très au fait de l’imagerie chinoise. Tirées sur des formats d’imprimerie standard (60 × 80 cm) et souvent en monochromie, ses affiches se distinguent aussi par leurs sujets. Avec des textes qui s’étalent en placard plutôt qu’en slogans, elles traitent de luttes situées, dépassant les seules problématiques étudiantes : les conditions de vie des travailleurs immigrés dans les foyers Sonacotra, l’obtention d’un statut pour les « travailleurs du nettoyage » de l’université, la solidarité avec les mouvements ouvriers ou paysans, avec la lutte du peuple palestinien, du peuple vietnamien, etc.
Le film Jeunes filles élèves du CET de Vaux-le-Pénil, réalisé en 1972 par Liliane Terrier (née en 1946) et Jean-Louis Boissier (né en 1945) est exemplaire d’une pédagogie déhiérarchisée et collaborative. Suivant à Vincennes le cours « Mouvement de la jeunesse », commun aux départements Cinéma et Arts-Plastiques, Liliane Terrier est professeur de français dans un collège d’enseignement technique (CET) proche de Melun. En collaboration avec Jean-Louis Boissier, elle laisse s’exprimer librement, sur un fond de verdure, cinq de ses élèves. Très peu directive, cette discussion mène les jeunes femmes à s’interroger elles-mêmes sur l’orientation et l’apprentissage qu’on leur destine : broderie, aide maternelle ou couture. Réel « objet didactique », tel que Jean-Louis Boissier l’avait expérimenté, avant Vincennes, dans le champ du théâtre avec les pièces didactiques de Bertold Brecht (Lehrstück), ou dans les arts plastiques avec la Machine pseudo-didactique (1961) de Piotr Kowalski, ce film est d’abord destiné à apprendre à participer à ses participantes.
Notes
1. Jacques Rancière dans le film de Katharina Bellan Le Vent de Vincennes, VLR Productions, 2005, 53’, http://www.archives-video.univ-paris8.fr/video.php?recordID=129
2. Élisabeth Roudinesco dans le film de Virginie Linhart Vincennes, l’université perdue, Blaq out, 2018.
3. Hélène Cixous dans le film de Katharina Bellan, op. cit.
4. Université Paris 8, « Guide de l’étudiant 1978-1979 », Bibliothèque numérique Paris 8, p. 256, https ://www.bibliotheque-numerique-paris8.fr/document/FVNG0008, consulté le 22 août 2021.
Actualité 2021
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Site « Toutes les copies » dans Les Immatériaux, Centre Georges Pompidou, 1985, Liliane Terrier et des étudiantes et étudiants de l’Université Paris 8.
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Colloque Xérographie-Artistes femmes, 1965-1990, INHA, Paris, 18 et 19 novembre 2021
Session 4/4, Pratiques curatoriales. Modération : Julie Jones, Centre Georges Pompidou
Contribution de Jean-Louis Boissier : « Toutes les copies » dans Les Immatériaux, 1985
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Palais de Tokyo, 25 novembre 2021 — 13 mars 2022, exposition Sarah Maldoror, cinéma tricontinental, conçue par François Piron et Cyrile Fauq. Des sérigraphies et un diaporama montrent la grève des résidents des foyers Sonacotra, de 1975 à 1979, et comment un soutien artistique fut conduit, appuyé sur des ateliers de l’Université Paris8-Vincennes. Collection et réalisation : Jean-Louis Boissier et Liliane Terrier.
Texte sur le panneau
UN DESSERT POUR CONSTANCE, 1980
Sarah Maldoror choisit l’arme de l’humour pour réaliser cette fiction produite par la télévision française, qui ne fut diffusée qu’une fois, à 20h30, le 12 février 1981. Adaptée par l’écrivain Maurice Pons d’une nouvelle de Daniel Boulanger, elle raconte l’histoire de deux employés africains de la voirie parisienne qui deviennent des experts – théoriques – de la cuisine française, et s’inscrivent à un jeu télévisé dans le but d’aider un de leurs camarades à rentrer au pays. À travers les tribulations de ces deux personnages débonnaires, Sarah Maldoror fait un portrait satirique du racisme français, sur fond de traces coloniales dans l’architecture parisienne. Elle filme aussi longuement les conditions de vie et de travail de ces travailleurs invisibles, a fortiori à la télévision, et notamment leur foyer, choisissant délibérément d’en faire un lieu plutôt attrayant, à vrai dire éloigné des conditions réelles de vie dans les foyers de travailleurs, et notamment dans les foyers Sonacotra. Cet intérêt de Sarah Maldoror à rendre visible ces formes de vie s’inscrit effectivement au terme de presque une décennie de lutte des locataires des foyers Sonacotra (Société nationale de construction de logements pour travailleurs), une entité créée en 1956 par le Ministère de l’intérieur français pour loger la main-d’œuvre étrangère sollicitée par les grands travaux en France, mais aussi pour contrôler la diffusion des idées indépendantistes parmi les travailleurs algériens, population la plus nombreuse parmi les travailleurs immigrés. Les foyers Sonacotra sont notamment dirigés par des militaires en retraite, n’autorisent ni les visites ni les réunions. Un mouvement de grève des loyers et d’occupation des locaux va naître au début des années 1970, et s’amplifier au fil des expulsions de certains responsables associatifs. Les documents présentés sur ce panneau évoquent la collaboration continue entre les grévistes et l’atelier de sérigraphie de l’Université de Paris 8-Vincennes et la part qu’y prirent les enseignant-es Jean-Louis Boissier et Liliane Terrier, qui ont conservé ces affiches et réalisé ce diaporama.
Dans le cadre du programme de recherche mené à l’INHA « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris », une exposition a lieu au sein des collections permanentes du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou (salles 2, 5 et 7 du 4e étage du musée).
Intitulée « Un espace pour autre chose : la Biennale de Paris, 1959-1985 », elle a été conçue collectivement, par Elitza Dulguerova, Mica Gherghescu (Bibliothèque Kandinsky du MNAM-Cci), avec l’aide de Federica Milano et le regard documental de franck leibovici, et en étroite collaboration avec les Archives de la critique d’art à Rennes.
Elle est en place jusqu’au 31 décembre 2021.
Plus de détails : ici
Contribution de Jean-Louis Boissier : « L’Atelier du spectateur », Biennale de 1969;
Remerciements : Éric de Chassey, France Nerlich, Bernard Blistène, Nicolas Liucci-Goutnikov, pour leur soutien ; l’équipe de production du MNAM-CCI/Centre Pompidou ; Aurore Buffetault et Julia Raymond, pour leurs recherches et apports précieux ; le comité scientifique du programme « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris », pour ses conseils avisés (Mathilde Arnoux, Paula Barreiro-López, Jérôme Bazin, Nathalie Boulouch, Pauline Chevalier, Sophie Derrot, Catherine Gonnard, Antje Kramer-Mallordy) ; tous les intervenants du séminaire et auteurs du livre issu du programme de recherche et, en particulier, pour l’inspiration iconographique, Clélia Barbut, Jean-Louis Boissier, Juliane Debeusscher, Lilian Froger, Justine Jean, Hélène Meisel, Jean-Marc Poinsot, Annabela Tournon, Anne Zeitz ; Antoine Courtin, Pierre-Yves Laborde, Sonia Descamps, Céline Heytens, Marianne Tricoire, pour le suivi de la base de données et du portail numérique ; Julien Blaine, Jacques Charlier, Goran Đorđević, Daniel Abadie, Bernard Borgeaud, Michel Claura et Catherine Millet, pour leur bienveillance au projet. Les Archives de la critique d’art remercient Sophie Blanchard, Marc Le Jeune, le CREA (Centre de ressources et d’études audiovisuelles) Université Rennes 2 , Félix Drouet, Mélissa Lalouette.
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Actualité 2020
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Recherches iconographiques, datation, localisation. Mercredi 30 décembre 2020. Archives, photos personnelles. Après une investigation minutieuse*, il se confirme qu’il s’agit là d’un portrait d’Emma, 20 ans, 1933, chez Matraire, Le Rivier, Cognin les Gorges, Isère. *Indice décisif : segment de skyline.
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Actualité 2019
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1er décembre 2019. Début du N°7 de jlggbblog. Le N°1 a été ouvert le 1er décembre 2007. Ensuite, un nouveau numéro tous les deux ans.
Liens pour consulter ces blogs :
2007-2009 jlggbblog1
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en cours depuis le 1er décembre 2021
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25 octobre 2019, INHA, Jean-Louis Boissier avec Gwenola Wagon
La rencontre « Moments et temps réel » se propose de montrer comment le travail artistique de Jean-Louis Boissier a toujours été associé à une investigation théorique et à une expérimentation. Ses installations impliquent des prises de vues et des dispositifs numériques de consultation. Ce sont donc des objets temporels programmés qui associent visibilité et lisibilité, mais aussi diverses formes de jouabilité. Sa définition d’un moment interactif s’appuie sur la notion de moment telle qu’elle existe en physique mais aussi chez Jean-Jacques Rousseau, comme l’actualisation d’un virtuel dans la répétition, la différence et l’ubiquité. Condition de l’interaction, le temps réel, temps de réponse compatible avec un processus en cours, incite à l’invention d’artifices propres à le faire échapper à la servitude d’un synchronisme généralisé.
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2 octobre 2019. DES ARCHIVES / 50 ANS. L’installation Délai sonore prévue pour l’Atelier du spectateur n’aura pas lieu. Le 2 octobre, jour de l’ouverture au palais Galliera, la « participation » est une manifestation qui provoque la fermeture. « L’Atelier du spectateur. La participation en question » est une intervention à l’INHA dans le cadre du programme de recherche « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris », en partenariat avec les Archives de la critique d’art, la Bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou et l’Institut national de l’audiovisuel, séminaire mensuel de recherche international d’octobre 2017 à juin 2019. Elle donne lieu à un texte à paraître dans La Biennale internationale des jeunes artistes – Paris (1959-1985), INHA / Presses du réel, 2024.
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3 mai 2019. DES ARCHIVES / 50 ANS. Spectacle environnement F3, théâtre de recherche Les Drapiers, Strasbourg.
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Mai 2019, Artifices, salle de la légion d’honneur à Saint-Denis, 50 ans de Paris 8.
La salle de la légion d’honneur de la ville de Saint-Denis fut le lieu de la biennale Artifices en 1990, 1992, 1994, 1996.
Les 4 catalogues sont en ligne :
http://www.ciren.org/artifice/artifices_1/index.html
http://www.ciren.org/artifice/artifices_2/index.html
http://www.ciren.org/artifice/artifices_3/index.html
http://www.ciren.org/artifice/artifices_4/index.html
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Il est interdit d’interdire, exposition, Musée d’art moderne de Moscou, 12 décembre 2018 – 10 février 2019, Natalia Smolianskaia commissaire. Contribution avec des entretiens filmés et avec un choix de 10 affiches dont celle faite avec Jean-Louis Boucher à Grenoble pour l’affaire Langlois (ci-dessous) et neuf autres faites en sérigraphie à l’Université de Vincennes entre 1971 et 1976.
http://www.mmoma.ru/en/exhibitions/ermolaevsky/it_s_forbidden_to_forbid_br_il_est_interdit_d_interdire/
Actualité 2018
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Gilles Rouffineau
Éditions off-line. Projet critique de publications numériques 1989-2001
Éditions B42
Collection Esthétique des données, dirigée par Nicolas Thély
Ouvrage publié avec le concours de l’université Rennes 2 et de l’Esad Grenoble Valence.
Parution en octobre 2018
204 pages, 10 euros
À l’intersection des humanités numériques et de l’archéologie des médias, cet essai propose un projet critique des éditions de CDrom d’auteur des années 1990. En s’appuyant sur une contextualisation socio-technique érudite de ces supports de stockages numériques prometteurs et sur de fines descriptions des interfaces et des parcours au sein de ces univers clos, Gilles Rouffineau livre de précieuses analyses d’objets éditoriaux qui ont marqué la décennie et qui sont aujourd’hui difficilement consultables. Reprise d’une recherche doctorale en sciences de l’art rendue publique en 2006, la démarche scientifique de cet amateur de CDrom éclairé pose la question d’un désir de transmission des données et d’un partage d’expériences contrarié par l’obsolescence technique et le caractère incertain de ces objets culturels.
Cette étude cite largement des ouvrages et propositions théoriques de Jean-Louis Boissier.
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Paru dans le N° 28 de La Couleurs des jours, automne 2018, http://www.lacouleurdesjours.ch/, JLB, « Compter sur ses doigts Godard », un texte d’introduction au dernier film de Jean-Luc Godard, Le Livre d’image — dont la substance est l’image —, palme d’or spéciale au Festival de Cannes 2018.
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Vendredi 20 juillet 2018, 16h13, Lausanne. Dans son studio de Casa Azul Films, Fabrice Aragno montre, spécialement pour nous, Elisabeth et JLB — pour La Couleurs des jours —, le dernier film de Godard, Le Livre d’image, dont il est le principal artisan mais aussi le producteur, avec Mitra Farahani. Structuré comme « les cinq doigts de la main », le film ouvre sa cinquième partie avec le titre « La région centrale ». Il emprunte ici brièvement des images au film de Michael Snow, La Région centrale, 1970, trois heures d’une exploration panoramique de l’environnement, depuis le point où la caméra-robot répond à un programme de mouvements.
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Fabrice Aragno a saisi le moment, au début de l’année 2018, où Mitra Farahani rend visite à Godard pour qu’il lui explique le plan de son film.
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Jean-Luc Godard, livre scénario bilingue du film Le Livre d’image, 2018.
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Sur une invitation de Luc Courchesne, dans l’exposition iX Immersion-Experience de la SAT — Société des arts technologiques de Montréal — le dispositif Papyrus Rudiments est exposé du 29 mai au 2 juin 2018.
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Papyrus Rudiments AR 2018. Première page du clipboard imprimé donnant accès aux films de reconnaissance de ces signes dans les papyrus.
Exemple d’une vidéo vue en réalité augmentée.
Symposium iX (l’eXpérience Immersive), « La conquête du Réel » du 29 mai au 2 juin 2018, Société des arts technologiques, Montréal
Programme : http://ix.sat.qc.ca/2018/programmation-grille?language=fr
Version 2018 avec réalité augmentée de Papyrus Rudiments
Conception et réalisation : Jean-Louis Boissier
Production : École nationale supérieure de la photographie, Arles, laboratoire de recherche de Caroline Bernard, avec le concours du Labex Arts-H2H et de l’association Transports, Paris
Développement : Matthieu Cherubini et Takehisa Mashimo.
Argument
Les papyrus comportent des signes qui relèvent de leurs apparences mais qui renvoient plus fondamentalement à leurs architectures, à leurs croissances, à leurs comportements, à leurs échanges. Ce sont des signes qui géométrisent des relations : rencontres, croisements, séparations, bifurcations, répétitions, symétries, etc. Ces pictogrammes d’articulations relationnelles sont perçus spécifiquement par le cerveau où ils instaurent un système d’intellection, un langage de signes non verbal, tendant vers une écriture. Une application de capture photographique donne à exercer la reconnaissance de ces systèmes et à en collecter des éléments qui peuvent s’inscrire en forme de livres de lecture pour l’apprentissage de ces rudiments. Cette proposition expérimentale et emblématique a conduit à concevoir une caméra dont le déclenchement est subordonné à la reconnaissance de signes graphiques et à développer une application compatible avec des smartphones performants mais standards. Ce dispositif et sa problématique sont ainsi proposés dans un esprit d’investigation artistique, analytique et critique d’une intelligence artificielle située à la rencontre immersive de l’actuel et du virtuel.
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Dernier exemple présenté, le plus ancien : Le Bus, 1984-1985
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Puissances esthétiques du virtuel : dispositif, forme, pensée
Colloque à l’INHA, les 28, 29 et 30 mars 2018, organisé par l’IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, sous la direction d’Olga Kobryn et Massimo Olivero.
Programme pdf
Qu’est-ce que le virtuel et qu’est-ce que l’esthétique du virtuel, au-delà même de leur manifestation à travers l’innovation technologique et de leur incarnation par le biais des nouveaux médias ? Quelle est leur généalogie et quelle est cette pensée du réel et de l’art qui s’incarne au juste avec les avancées technologiques, quels sont leurs enjeux aussi bien esthétiques, qu’éthiques, politiques, médiatiques et plus profondément philosophiques ?
Vendredi 30 mars 2018, INHA, salle Vasari, communication de JLB, « Virtualités relationnelles : expérimentations artistiques et propositions théoriques ».
Pratique d’un « cinéma matriciel », 2006
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21 mars 2018. DES ARCHIVES / 50 ANS. Affiche signée Boissier + Boucher.
Mardi 6 février 2018 à 19h, auditorium de la Maison de L’Amérique Latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.
À l’occasion de la sortie de l’ouvrage collectif De l’art cinétique à l’art numérique : Hommage à Frank Popper, dirigé par Françoise Py, L’Harmattan, 2017, par Stephen Bann, Dominique Berthet, Jean-Louis Boissier, Michel Bret, Pascal Bonafoux, Nathalie Boulouch, Grégory Chatonsky, Jürgen Claus, Edmond Couchot, Carlos Cruz Diez, Aline Dallier, Daniel Danétis, Jacques Delon, Jean-Paul Fourmentraux, Giovanni Joppolo, Dieter Jung, Jean-Clarence Lambert, Gilbert Lascault, Lizzie Laurenti, Julio Le Parc, Joseph Nechvatal, René Passeron, Francesco Poli, Françoise Py, François Soulages, Marie-Hélène Tramus, Germain Viatte.
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DES ARCHIVES / 50 ANS. Frank Popper (1918 —), interview de la télévision française, Biennale de Paris 1967, 4 Novembre 1967. Archives INA. Le moment où je commence à travailler avec lui.
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JLB (photo Miki Okubo)
Mardi 16 janvier 2018, Inha, 17h-20h, séminaire « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris » coordonné par Elitza Dulguerova (Inha) : « La participation, figures et échecs (autour du GRAV et de Frank Popper) », avec Marion Hohlfeldt (Université Rennes 2) et Jean-Louis Boissier (Université de Paris 8), autour d’un sujet qui était au cœur de la première décennie de la Biennale de Paris.
https://www.inha.fr/fr/agenda/parcourir-par-annee/en-2018/janvier-2018-1/la-participation-figures-et-echecs.html
Dès ses débuts, et tout au long des années 1960, la Biennale de Paris énonce le souhait de voir présentées des œuvres collectives, des « travaux d’équipe » réalisés en collaboration par des artistes de différentes disciplines et requérant une réception active, à la fois ludique et critique. Cette séance s’articule autour de deux moments qui font cristalliser à la fois ce désir de faire participer le public, et les limites qui lui sont inhérentes. D’un côté, le premier labyrinthe présenté par le Groupe de Recherche d’Art Visuel à la Biennale de 1963 permettra d’évoquer le rôle du jeu dans la transgression des attitudes spectatoriales. De l’autre, le travail de Frank Popper sera l’occasion de confronter sa réflexion sur la participation du public aux expériences qu’il a menées à l’époque, et en particulier lors des biennales de 1967 et 1969.
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DES ARCHIVES / 50 ANS. Le matin du lundi 8 janvier 1968, j’ai rendez-vous à la Maison de la culture de Grenoble avec Michel Butor. Nous allons préparer ensemble le journal qui accompagne la création, dans le Théâtre mobile, de sa pièce 6 810 000 litres d’eau par seconde, dont je vais réaliser la mise en pages comportant plusieurs entrées distinguées par les couleurs et la typographie. Ici un fragment de l’une des quatre pages de format 330 x 500 mm. Imprimerie Dardelet, Grenoble, 7000 exemplaires.
Actualité 2017
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Bruno Lessard
The Art of Subtraction: Digital Adaptation and the Object
University of Toronto Press, Scholarly Publishing Division
248 pages
2017
The Art of Subtraction is the first full-length study on the CD-ROM as a creative platform. Bruno Lessard traces the rise and relatively rapid fall of the CD-ROM in the 1980s and 1990s and its impact as a creative platform for media artists such as Jean-Louis Boissier, Zoe Beloff, Adriene Jenik, and Chris Marker. Although the CD-ROM was not a lasting commercial success it was a vibrant medium that allowed for experimentation in adapting literary works. Building on the work of Gilles Deleuze and Michele Foucault, Lessard establishes a comparative framework for linking digital adaptations with innovative concepts such as ‘subtractive adaptation’ and the ‘object image’ that will be of interest to researchers examining literary adaptations on other digital platforms such as websites, smart phones, tablets, and digital games. The Art of Subtraction is a fascinating study of intermediality in the late twentieth century and it provides the first chapter in the yet unwritten history of digital adaptation.
Dans cette étude, le CD-Rom Jean-Louis Boissier, Moments de Jean-Jacques Rousseau tient une large part, ainsi que le notions d’image-relation et de chronophotographie interactive.
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Extrait de la consultation de Moments de Jean-Jacques Rousseau
Auditorium de l’Institut national d’histoire de l’art, Paris, 7 décembre 2017. Colloque « Art numérique et postérité », Labex Arts-H2H : Jean-Louis Boissier, exposé sur la réalisation du CD-ROM Moments de Jean-Jacques Rousseau, édité par Gallimard en 2000.
L’Écran comme mobile http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=5028. Organisée par la librairie, une rencontre avec Jean-Louis Boissier le 28 mars 2017, 19h00 – 20h00, Jeu de Paume, Paris. Conversation avec Thierry Davila et Emanuele Quinz.
Détails : http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=2838
Également en rayon : Practicable https://mitpress.mit.edu/books/practicable ; La Relation comme forme, Mamco, 2009 ; Images interactives http://www.lettrevolee.com/spip.php?article2099
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L’esprit français. Contre-cultures 1969-1989, exposition de la Maison rouge, Paris, 24 février — 21 mai 2017. N° 167. Affiche de soutien à la grève des résidents des foyers Sonacotra, 1975, atelier de sérigraphie de l’Université Paris 8-Vincennes. Photographie et archives JLB.
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Papyrus rudiments
Reconnaissance de signes, 2017
Première présentation dans l’exposition Haunted by Algorythms (commissaires : Jeff Guess et Gwenola Wagon), galerie Ygrec, Les Grands Voisins, Paris, 21 janvier — 5 mars 2017.
http://www.labex-arts-h2h.fr/haunted-by-algorithms.html
Détails : http://jlggb.net/jlb/?page_id=2049
Actualité 2016
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8 décembre 2016 à la BnF, site François-Mitterrand, Salle 70
Contribution à la modélisation de la description des œuvres d’art numérique pour leur préservation
Systèmes théoriques et processus de création/réception
Dans le cadre de la recherche « Art numérique et postérité »
Projet Labex Arts-H2H en partenariat avec : BnF, Lab. INREV de l’Université Paris 8, Living Art Lab.
Présentation, par Jean-Louis Boissier, de Globus oculi, 1992-1993 et de Flora petrinsularis, 1993-1994.
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Parution le 3 octobre 2016 : L’Écran comme mobile, Mamco-Genève, 240 pages, 16 photographies.
Distribution : Presses du réel, 22 euros http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=5028
Faisant suite à La Relation comme forme. L’interactivité en art, déjà publié par le Mamco, ce second volume des écrits de Jean-Louis Boissier s’attache à l’analyse technique et esthétique des devenirs de l’écran. Ce dernier, omniprésent dans notre environnement, devenu mobile et mobilisable, conduit à d’autres formes de relations. Ces implications artistiques de la mobilité effective, Jean-Louis Boissier en retrace l’histoire et l’actualité et en interroge implicitement le futur, en s’appuyant sur sa propre pratique expérimentale. Cela sur le mode d’un récit personnel dans lequel des figures essentielles comme celles de Jean-Luc Godard et de Chris Marker côtoient celle de Masaki Fujihata, artiste inventeur de médiums.
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Crassula ubiquiste, version 2016, exposée à l’Espace pour l’art (Laetitia Talbot), Arles, 13 octobre – 10 novembre 2016. Vernissage le 12 octobre. https://espacepourlart.org/archives/
Une liste des 32 origines, deux tables de 16 plantes, 2 (96 – 96 – 96 cm), deux lampes fluorescentes 7000 K, une webcam, un haut-parleur. Diffusion de quatre textes, 12 mn (Sophie Daste, Miki Okubo, Tugce Oklay, Anne Zeitz).
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Exposition et workshop UBIQUITÉ (avec Caroline Bernard), galerie Arena, École nationale supérieure de la photographie, Arles.
Camargue codée, 2016. Détails : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1706
Bambou ubiquiste. Détails : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1640
Application #Ubiquité conçue par Matthieu Cherubini pour l’opération « Ubiquité Reconnaissance des formes », expérimentations, expositions, workshops, Laboratoire Prospectives de l’image, Caroline Bernard, École nationale supérieure de la photographie, Arles.
Vernissage le 12 octobre 2016.
Numéro « Ubiquité » de Semaine, édité par Analogues, http://www.analogues.fr/?p=8605. Ubiquite_Semaine_2016_10.pdf
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Exposition Materiality-Immateriality (curatrice : Murielle Hladik), galerie ddd, Kyoto, 8 septembre – 29 octobre 2016. Performance puis installation Bambou ubiquiste, Kyoto, mai 2016, prises de vues avec l’application de reconnaissance #Ubiquité, exposition en réalité augmentée. Installation Bambou ubiquiste, voir : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1640
Actualité 2015
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16 novembre 2015, à 19h
Cinéma 2 – Centre Pompidou, Paris
Entrée libre
Les Vigilambules/Lumières de Rousseau, Miki Okubo, 2012.
« Exposer mon itinéraire ? Je préfère parler des transitions : de la physique à l’animation de ciné-clubs, de la photographie au théâtre et au cinéma, de l’imprimerie à l’agit-prop et à la Chine, de la peinture chinoise à l’image calculée et au virtuel, de la saisie à l’interactivité et au mobile. J’ai cherché à agencer le livre et l’écran, à faire que les expositions soient des lieux de consultation. Mais transition c’est aussi moment, une durée qui a un début et une fin, un antécédent et une suite, une force, un vecteur, une quantité de mouvement. Une jouabilité du cinéma m’a conduit à l’idée de moment interactif : la rencontre d’un objet technique que j’avais le sentiment de découvrir et de Jean-Jacques Rousseau. De la bifurcation, je suis passé à l’image-relation, aux perspecteurs, aux vigilambules, à l’écran mobilisable. » J.-L.B.
Séance présentée par Jean-Louis Boissier, artiste, réalisateur, professeur émérite en art à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, avec le concours de Tugce Okley, Miki Okubo, Anne Zeitz.
Projection/conférence réalisée dans le cadre du programme de recherche « Cinéma/vidéo, art et politique en France depuis 1968 : dispositifs, archives, numérique » du Labex Arts-H2H en partenariat avec l’Université Paris 8, de la BnF et du CNC, Hélène Fleckinger.
« Vidéo et après» est un cycle de rencontres avec des artistes et des historiens de l’art proposant projections, conférences, performances et discussions. Parcourant l’histoire des pratiques artistiques liées à la vidéo et au son, depuis le début des années 1960 jusqu’à nos jours, « Vidéo et après » se consacre essentiellement aux vidéos d’artistes de la collection du Musée national d’art moderne.
Commissaire : Mnam/Cci, Nouveaux médias, Etienne Sandrin.
Enregistrement : http://www.dailymotion.com/video/x4q8nh9
Pékin pour mémoire
1985-2015
Installation, vidéodisque interactif (version avec ordinateur et vidéo-projecteur)
Ars Electronica, Linz, septembre 2015, Campus Exhibition: Université Paris 8 http://www.aec.at/postcity/campus-paris/
Vidéodisque exposé pour la première fois à la Biennale de Venise : http://jlggb.net/jlb/?page_id=113
Autres présentations : Festival d’Automne, Théâtre de Chaillot, Paris, 1986; Espace Chine, Paris, 1988; Rencontres de la photographie d’Arles, 1988; Musée de l’Élysée, Lausanne, 1990.
Générique de la version 2015 :
Jean-Louis Boissier, conception et réalisation
Jean-Noël Lafargue, programmation
Ye Xin, calligraphie
Jean-Louis Boissier, Pékin pour mémoire, 1985-2015, installation vidéo interactive.
Version pour Ars Electronica 2015, Campus Exhibition: Université Paris 8, Linz, 3-7 septembre 2015.
Photos haute résolution : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1434
En septembre 1985, une marche de douze heures relie les temples de Pékin, aux quatre points cardinaux : la Terre, le Soleil, le Ciel, la Lune. Une photo par minute — les appareils inscrivent l’heure dans l’image — pour saisir ce trajet, mais aussi un deuxième appareil à la recherche de vues pittoresques. Le vidéodisque inaugure la gestion programmée des collections d’images. La performance en produit le diagramme logique. Interactivité minimaliste : aux coins d’une table carrée chinoise, quatre boutons pour les points de départ et au centre un bouton pour prendre une photo.
Mode d’emploi
Appuyer sur l’un des quatre boutons d’angles de la table pour projeter la série de photographies d’un trajet.
Appuyer sur le bouton du centre pour afficher la dernière des photographies pittoresques prise au même moment.
Manual
Press one of the four table angles buttons to project pictures of a path.
Press the center button to display the last picturesque photograph taken at the same time.
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Installation version 2015, table avec cinq boutons, ordinateur et vidéoprojecteur.
Exemple de deux photographies prises dans la même minute, de la série des quatre trajets, de la séries des images « pittoresques ».
Autres documents sur le blog jlggbblog4 : http://jlggb.net/blog4/
Diagramme schématisé du trajet des 19, 21 et 23 septembre 1985 à Pékin.
Ars Electronica, Linz, Kunstuniversität, 5 septembre 2015, groupe de Campus Exhibition: Université Paris 8. Manquent en particulier sur la photo : Marie-Hélène Tramus, Isabelle Moindrot, Sophie Daste. Photo AE.
Autres expositions
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Juin 2015, exposition Vincennes imprime son cinéma, Université Paris 8, Saint-Denis. Volet Vincennes des Vigilambules : Vincennes Clipboard ’70s : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1404Voir le site Vincennes’70s et le film : http://www.rvdv.net/vincennes/
14 juin 2015, exposition Des histoires d’art et d’interactivité au Musée des arts et métiers. Dans sa version originale, Mémoire de crayons, 1995-2001, une collection de 1024 crayons, une base de données pour ne pas les classer mais pour retrouver leurs histoires qui sont des fragments de celle de l’auteur. Une réflexion sur une notion de collection qui serait émancipée de celle de classification.
11 juin 2015, 17h, exposition Des histoires d’art et d’interactivité au Musée des arts et métiers. Fabriqué en 1988-1989, avec le logiciel HyperCard sur un Macintosh SE identique à celui-ci, l’Album sans fin, présente douze tableaux en images 4 bits s’animant en boucles. Comment une avant-garde technologique apte à changer le monde coïncidait avec des formes rudimentaires, primitives. Un certain minimalisme donc. Ici, l’œil suit le curseur en forme de main, ou encore tourne comme la bille sous nos doigts.
Actualité 2014
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Crassula ubiquiste
Livre, 200 pages
Version pdf : Crassula ubiquiste
Version papier à commander chez Blurb : http://www.blurb.com/b/5706690-crassula-ubiquiste