Samedi 5 juillet 2014, 11h34, TGV Paris — Aix. Dans son gobelet de carton — tronc de cône comparable à la tasse-modèle japonaise soba choko — le café vibre un peu. Il pourrait éclabousser si je retournais à ma place, d’où le couvercle. Mais ici dans le wagon-bar, le café est né gentiment de la machine Illy et refroidit calmement avant de s’écouler dans ma bouche, mon oesophage, mon estomac. Il n’aura même pas su que tout s’est passé à près de 300 km/h, malgré le paysage qui file à la fenêtre. Ou encore à 29 km/s, par rapport au soleil, mais ça, nous ne le voyons pas.
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