Autobiographie

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ciel nation 17 janvier 2015
Vendredi 16 janvier 2015, 15h43, place de la Nation, Paris. Autour de cette date, il y a souvent de belles journées que l’on peut retenir. Voir : http://jlggb.net/blog4/?p=586

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1963 vox couv 2015
1963 vox univers 2015
Vendredi 16 janvier 2015, Paris. Il y a 50 ans jour pour jour, je recevais de mes parents, en cadeau d’anniversaire, le livre de Maximilien Vox, Cent alphabets ‘Monotypes’. Faisons le point, édité par l’Union bibliophile de France, imprimé — en typographie — par Draeger le 27 décembre 1963, 136 pages, format 19 x 27,5 cm. C’est un beau livre devenu un classique, il est entièrement reproduit sur le site de Peter Gabor, ici. Je me souviens avoir eu un peu de mal avec la « classification Vox » — Famille des caractères classiques : humanes, garaldes, réales; Famille des caractères modernes : didones, mécanes, linéales; Famille des caractères d’inspiration calligraphique : incises, scriptes, manuaires, fractures — mais elle m’est restée et je continue à l’utiliser pour une part. J’ai appris récemment, par une doctorante qui travaille sur la dimension graphique et typographique du cinéma de Godard, que Maximilien Vox était l’oncle de Godard. Rapprochement qui m’intéresse puisque Godard m’a marqué et me marque encore.

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crayon gilbert jlb 2015
jlb-st-laurent-1948
presse freinet
ecole buissonniere imprimerie 2
Jeudi 15 janvier 2015, 10h, Paris. En main, un crayon des années 50, Gilbert 33, fabriqué à Boulogne-sur-Mer. À rapprocher de mon apparition officielle dans la classe de ma mère, le 31 octobre 1948, école de Saint-Laurent en Royans, dans la Drôme, au pied du Vercors. Je n’ai jamais cessé d’aimer les crayons, voir : http://jlggb.net/blog2/?p=424. Au même endroit, dans la classe de mon père, je découvrais les caractères typographiques et la presse , « presse à volet » en aluminium fabriquée par la C.E.L., Coopérative de l’enseignement laïque, pour l’« imprimerie à l’école » selon Célestin Freinet. Le dessin provient de la brochure de C. Freinet et C. Drevet, Technique de l’imprimerie à l’école, Composition, Impression, Illustration, Échanges, Éditions de l’École Moderne Française, Cannes, 1949. Le goût pour l’imprimerie et la rencontre du texte et de l’image ne me quittera pas non plus. L’école selon Freinet fait à l’époque, en 1949, l’objet d’un film signé Jean-Paul Le Chanois, L’École buissonnière, que je vois dès sa sortie et qui est donc l’un de mes premiers films — à voir complet sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=PhXA9Hg18lU. Ici, la scène où les élèves composent un journal.
Voir « Fragment autobiographique n°1 » et « Fragment autobiographique n°1bis » du 5 janvier 2014.

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valence vers 1960
Dimanche 5 janvier 2014, 23h50, Paris. Dans le numéro 18 de la revue Premier plan (Lyon) consacré à Alain Resnais, acheté le 2 novembre 1963, probablement à Grenoble, je trouve le négatif 6×6 d’une photographie faite dans le jardin de Valence, quartier Châteauvert, probablement en 1960 et jamais tirée sur papier. Le bouleau et les cyprès bleus de l’Arizona qui sont à l’arrière-plan ont été plantés par mon père en 1956. L’appareil utilisé est un Semflex Standard f4.5 reflex à double objectif, avec lequel j’ai véritablement commencé à photographier en 1959. Mes premières photos avaient été faites avec le box Zeiss Ikon de ma mère en 1958. Je développais la pellicule et je préparais moi-même révélateur et fixateur avec des produits achetés en droguerie, d’après le livre d’Alphonse-Henri Cuisinier, Leçons de photographie, aux éditions Paul Montel. Pour les tirages, j’avais construit un agrandisseur à partir d’un appareil folding à plaque 9×12 Voigtlander acheté chez un brocanteur et d’un condenseur optique commandé à Paris. Les années suivantes, j’ai travaillé deux étés et appris pas mal de choses chez un photographe de Valence, Michel Sarles, qui avait fréquenté l’école de photographie de la rue Vaugirard à Paris pour prendre la succession d’une vieille maison située au 24 avenue Victor Hugo, le studio Jacquin. Il devait s’installer plus tard à Grenoble, près de la gare. L’emplacement est aujourd’hui occupé par le photographe Deval, qui était à l’époque dans la même rue, mais en face. Ce qui était frappant, c’est que l’immeuble entier, étroit et de style Art Déco, qui donnait aussi sur la place derrière, était entièrement consacré à l’activité du photographe : le magasin au rez-de-chaussée, le laboratoire au sous-sol, le studio au premier étage, la finition au deuxième, le logement au troisième.
Ce qui est étrange, c’est que cet ouvrage sur Resnais, tel que je l’ouvre aujourd’hui, contient aussi un imprimé de convocation au concours de la section photographie du Lycée technique de photographie et de cinéma, connue sous le nom de Vaugirard, qui est aujourd’hui l’École nationale supérieure Louis Lumière. Je désirais sérieusement y entrer et je crois que j’y fus admissible sur titre en 1964. Je considérais que cette voie technique m’était plus adaptée et plus accessible. Je visais cependant le cinéma plus que la photographie mais on me disait que l’école de cinéma, l’IDHEC, était réservée aux littéraires. Je savais en outre que Jacques Demy, comme  le chef opérateur Ghislain Cloquet que j’admirais pour son travail chez Resnais et Marker, en sortaient. En 1979 et dans les années 80, j’ai travaillé à plusieurs projets avec Françoise Saur, photographe, prix Niépce 1979, qui est diplômée de cette école.
Une remarque sur le matériel du concours de Vaugirard. Épreuves écrites : stylo, crayon, compas. Épreuves pratiques : 3 crayons (dur, demi-dur, tendre); 2 feuilles de papier blanc fort bien planes ou bristol lisse format 21×27 cm; 1 réglette à dessin graduée. Pour la section cinéma et son, il n’est pas question non plus de photo, d’enregistrement ou du traitement des images, à part la photo qui doit figurer sur la pièce d’identité.
Une remarque sur la photo d’arbres : elle est centrée sur le tronc, ce que je continue à faire ici. Le pli du formulaire vient lui aussi contribuer à l’axe vertical du blog. Cette ligne est comme la reliure de l’album.

ltpc formulaire

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