soba choke

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Dimanche 17 juillet 2022, 22h, Paris. Il est arrivé par FedEx vendredi 15, trois jours plus tôt qu’annoncé par Buyee de Yahoo Japan. Le 9, il était In Storage, à envoyer comme paquet de 320 g. Le 7, c’était la Winning Auction, pour 3000 yens. Il n’y a pas eu de concurrence pour cet objet qui n’intéresse pas les collectionneurs. Classique, banal, mais précisément à collecter pour ses variantes. Ce soba choko de porcelaine, de la région d’Arita, est mentionné plus largement comme koimari, « ancien d’Imari », le port d’où partait la porcelaine, et Edo chūki, le milieu de l’époque Edo qui va de 1603 à 1868, alors qu’il peut être de la fin de Edo, sinon de l’Ère Meiji, de 1868 à 1912. Son décor est nommé ichimatsu, du nom d’un comédien savant et populaire de Kabuki, Sanogawa Ichimatsu, 1722~1762, dont l’habillement est marqué par des tissus en damier, carrés sombres et clairs et texturés. La plus marquante est nommée 格子文, kōshimon, on dira treillis, en s’attachant à la retrouver en divers endroits où elle a pu exister dans l’histoire et par le monde, du fait d’une logique de construction. La variabilité est le fait d’une multiplicité qui renforce l’appréciation d’un savoir-faire. Les « défauts » n’ont rien d’une maladresse mais relèvent du coup de main. La petite figure du fond semble d’abord une signature mais elle est attachée au motif extérieur. On doit encore éclaircir ce détail.

 

 

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