Mardi 13 décembre 2022, 22h, Aix-les-Bains. Instagram et Facebook ont reçu hier soir ça : Les 6 casiers de 36 cases de (digital) Soba Choko au Centre céramique contemporaine La Borne : du Japon, des soba choko anciens, actuels, contemporains, design, pop, puis d’ailleurs, des gobelets japonisants, des gobelets de céramistes, industriels, de verre, de carton, de plastique. Il y a aussi 8 tables rondes de créations expérimentales. Exposition jusqu’au 31 décembre.
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La story de Christophe Leclercq comprend ce matin un plan fugitif qui est comme celui-là. L’image carrée s’encastre et produit un effet de transparence semblable à celui de l’exposition, mais plus intense, une contribution inattendue au (digital) Soba Choko.
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Jeudi 8 décembre 2022, 20h. Deux moments d’intense occupation, l’exposition de gobelets japonais à La Borne et l’exposition sur Les Immatériux au ZKM Karlsruhe, ont donné des images avec des légendes, pour le numéro 45 de La Couleur des jours, hiver 2022-2023, http://www.lacouleurdesjours.ch/.
Vendredi 2 décembre 2022, 15h, ZKM, Karlsruhe. Le reenactment de l’installation « Toutes les copies » — par celle qui l’avait créée, Liliane Terrier —, comme témoin de l’exposition de 1985 Les Immatériaux, a lieu dans l’exposition Matter. Non-Matter. Anti-Matter. En 1985, il y avait bien un panier où les copies s’accumulaient mais au sol, alors qu’il est ici fixé à la cimaise, aligné sur des œuvres, donc une œuvre aussi. L’autoportrait est celui de Felix Koberstein, historien d’art et commissaire.
Dimanche 27 novembre, midi Centre céramique contemporaine La Borne. L’art céramique de La Borne a existé par le choix d’user de sa terre et de son bois, du grès brut orné par la cuisson au bois. À Cliousclat, dans « ma Drôme » la cuisson au bois a accompagné les motifs colorés et brillants d’une terre vernissée reçue aujourd’hui encore, à l’époque du four électrique, comme exemplaire d’un style populaire — comme on a pu nommer Les Arts et Traditions populaires. L’exposition (digital) Soba Choko, destinée à une exploration du « digital » en toutes directions et en tous domaines, a montré que les tasses de type soba choko en terre vernissée, décorées « à la poire » et « au clou », créées spécialement par la Fabriques de poteries de Cliousclat, pouvaient plaire grandement ici à La Borne, sans obtenir d’être les cadeaux qu’on en rapporte.
Dimanche 27 novembre, midi, Centre céramique La Borne. Tournés en porcelaine et peints au bleu de cobalt, les soba choko des étudiantes et étudiants de l’Ésad Talm Le Mans, issus des ateliers animés par Claire Linard et Anne Reverdy, démontrent comment la quantité fait partie de la qualité.
Dimanche 27 novembre 2022, midi, Centre céramique contemporaine La Borne, Cher. Selon le principe énoncé, « (digital) Soba Choko est un scénario ouvert à des opérations originales et distinctes, résultant de diverses initiatives inventives, dont la conjugaison peut constituer elle-même une proposition artistique », le projet de recherche a donné une somme d’objets, de démarches et d’expériences artistiques, une exposition que l’on peut considérer elle-même comme une œuvre. Ici à La Borne, la préparation a commencé il y a quatre ans, mais l’idée a existé depuis dix ans, avec une amorce il y a vingt ans. Six casiers montrent 216 pièces, huit tables donnent à observer près de 300 pièces. Les céramiques des casiers ont été spécialement collectionnées ou empruntées. Une centaine de personnes sont intervenues pour la création des céramiques des tables.
Samedi 26 novembre 2022, 8h45, Henrichemont, La Borne. Aujourd’hui, inauguration de « (digital) Soba Choko », exposition à propos d’un gobelet japonais, au Centre céramique La Borne, lieu phare, après quatre ans de préparation.
Mardi 15 novembre 2022, 11h, métro Ménilmontant, Paris, 20e. Atlas du gobelet : on avait noté le gobelet dans une main et le smartphone dans l’autre. Le métro préfigure une généralisation : gobelet et smartphone seront le même objet, un récipient mobile.
Dimanche 23 octobre 2022, 16h, Paris, 11e. En 1982, la compagnie Canon annonce une mutation dans la famille des photocopieuses. Un modèle est désormais portable, le PC10. En 1985 et 1986, Liliane Terrier monte à l’Université Paris 8 puis dans l’exposition du Centre Pompidou Les Immatériaux, avec ses étudiantes, l’atelier « Toutes les copies » centré sur cette machine. En 2022, le Centre Pompidou l’invite à reconstituer cette installation pour la joindre à une manifestation au ZKM de Karlsruhe et la faire entrer dans la collection du Musée national d’art moderne. La copieuse PC10 est aujourd’hui introuvable. Une recherche prolongée sur les sites de ventes d’occasion fait apparaître la PC 170 en Amérique du Nord et la FC 120 en Europe, une « photocopieuse analogique » de Canon fabriqué au début des années 2000, qui semble en vérité le prolongement de la machine originale. En l’espace de trois jours le Bon Coin en livre une. Le test initial porte sur une tranche d’Emmental, pour reprendre la photocopie initiatique qui figure dans le catalogue de 1985. Cette photo montre la première apparition d’une copie conforme aux qualités anciennes.