Jeudi 12 mai 2022, dimanche 15 mai, Les Halliers, Neuvy-Deux-Clochers, Cher. Durant quatre jours, dans l’atelier qui fut construit par son père Christophe Linard, Claire a conduit, avec une dextérité formidable et un savoir-faire sans égal, un atelier pour trois étudiantes et deux étudiants de l’École d’art et de design du Mans. Les gobelets tournés de porcelaine sont un apport au projet et à l’exposition « (digital) Soba Choko » qui a lieu ici, à La Borne, à la fin de l’année.
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Dimanche 1er mai 2022, 16h46, devant le 95 et le 93bis, Paris, 11e, alors que la manifestation tarde à arriver sur le boulevard car il y a des « incidents ».
Dimanche 17 avril 2022, 18h30, Parc de Picpus, Paris, 12e. Comme c’est Pâques, on nous laisse rentrer à 18h qui est l’heure habituelle de fermeture. nous serons les seuls dans le parc et dans le cimetière. Avec l’idée de poursuivre les photographies de fleurs sur Instagram, une approche des lieux pointés sans être précisés, des noms, des couleurs, de symboles apportés par les circonstances, je prends des fleurs de pommier et une rose, particulière car elle est double. Et il me vient que la couleur rose est celle des fleurs ordinaires des rosiers.
Mardi 15 mars 2022, 18h29, TGV de Paris vers Aix-les-Bains. Relevé rituel du point de repère. Comme les deux précédents, http://jlggb.net/blog7/point-de-repere-20/ et http://jlggb.net/blog7/point-de-repere-20/ enregistré dans l’intuition : j’y pense, je devrais la prendre, je lève l’appareil, je déclenche une rafale, c’est là !
Lundi 14 mars 2022, 14h, place de la Nation, Paris. Attentif au signe attendu, pour prononcer « L’arbre aux feuilles ». L’an dernier, c’était là : « L’arbre aux feuilles 2021 »
Mercredi 19 janvier 2022, Aix-les-Bains. On en parlait peu, mais parfois vivement, Michel Subor, acteur, vient de disparaître. Je l’ai identifié, c’était l’un des objets du film, au petit soldat du film de Godard, vu dans une « première » donnée par notre le Ciné Club Universitaire de Grenoble, probablement en 1965. Le tournage eu lieu en 1959, alors que À bout de souffle n’était pas encore sorti. On peut désormais comprendre pleinement, au regard de ce qu’a été l’œuvre de Godard, comment ce second film était l’antithèse du premier : Genève, la Suisse et non Paris, de très jeunes acteurs inconnus — Anna Karina et Michel Subor —, une histoire d’amour mais expressément politique et historique. Avec — ce qui est dans cette image — une ambiguité sous le régime du ET (et pas est), la marque de Godard. Pour le numéro 3 de La Recherche photographique, de décembre 1987, dédié à « Le cinéma, la photographie », il m’était venu à l’idée d’explorer les archives photographiques de la Cinémathèque française. À côté du fonds Fritz Lang, il y avait Le Petit Soldat, des photos de tournage dont l’auteur n’était pas connu [dr] mais exactement démonstratives de l’un des thèmes internes : la prise de vues comme relation. Cela devait donner un cahier de 16 photos carrées — Rolleiflex — et la couverture. Voir l’article de mars 2012 : http://jlggb.net/blog3/?p=1816