Mercredi 24 février 2016, 13h. La physique a eu besoin de la substance éther. Là, c’est seulement le gaz du boulevard Voltaire. Sur le trottoir, les robinets du gaz viennent d’être marqués d’un cercle tracé d’un geste, d’une visibilité maximum. Le taoïsme parlerait de vide, mais de vide plein d’énergie potentielle.
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Samedi 13 février 2016, 14h, galerie Anne Barrault, Paris, 3e. Guillaume Pinard, Un acrobate au Sahara, acrylique sur toile, 40 x 30 cm, 4 000 € (détail). Peinture au énième degré (n étant un nombre impair).
Mercredi 10 février 2016, 17h51, Nice-Savoie, Aix-les-Bains. Les nuages dans le soleil, les rameaux de chèvrefeuille sur leurs fils : ils nous sont familiers sans avoir jamais eu cette forme sous nos yeux.
Lundi 8 février 2016, 13h, Passage Robert Doisneau, Aix-les-Bains. Réticulés, les murs se traduisent dans une écriture inconnue.
Samedi 6 février, 13h, promenade du bord du lac à Aix-les-Bains. La brume tarde à se lever. Elle nous donne à voir la profondeur dans ses plans d’estompage.
Vendredi 5 février 2016, 12h12, TGV Paris — Aix-les-Bains. Passage au point de repère (12e photo depuis le 25 mars 2011).
Mercredi 3 février 2016, 13h, Jardin des plantes. Il y a plus de 25 ans, le passage d’une certaine connaissance de la peinture lettrée chinoise à un intérêt pour la modélisation de l’architecture et de la croissance des plantes devait me conduire à un petit essai : « Pour que poussent les images ». 个 (ge) pour unité, 介 (jie) pour entre, 分 (fen) pour diviser, sont parmi les caractères qui tracent la plante. 竹 (zhu), le bambou lui-même, marque l’entre-nœuds qui génère la croissance.