Une aire de jeu signée Buren



Dimanche 27 mai 2012, 13h30, Grand Palais, Paris. Le Monumenta de Buren n’est pas monumental. Excentrique(s), Travail in situ offre une aire de jeu d’aspect démocratique, qui sait éviter le grandiose et le luxe. Dans un journal gratuit du métro, le 9 mai, jour de l’inauguration, je lisais :

« Comment imaginez-vous la réaction du public ?
— Je n’en ai aucune idée. Monumenta, c’est comme un don, sans fonction ni raison. Je sais ce que j’essaie de réaliser, c’est tout. En revanche, je fais en sorte de donner au public toutes les clés pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Plus c’est aléatoire, moins il y a de liberté. Plus c’est contrôlé, plus la liberté peut s’exprimer. C’est pour cela que j’aime les œuvres publiques, parce que ce sont elles qui posent le plus de contraintes. »

On peut être d’accord avec ça. Mais alors, il faudrait que l’exécution soit impeccable (les poteaux verticaux sont souvent de travers) et que la poussière soit constamment enlevée sur les disques colorés des « toits » et sur les miroirs circulaires au sol.

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