Robert Indiana

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Lundi 1er octobre 2012, 23h50. Catalogue KunstLichtKunst, de l’exposition du Stedelijk van Abbemuseum d’Eindoven, 25 septembre — 4 décembre 1966. Ressorti de la bibliothèque à l’occasion de la préparation de l’exposition « leurs lumières », cet exemplaire me fut donné par Frank Popper au début des années 80. Popper est l’auteur de la longue introduction qui préfigure tout le travail historique et esthétique qu’il va faire sur l’art cinétique, notamment pour Licht und Bewegung à la Kunsthalle de Düsseldorf en 1966 et pour Lumière et mouvement au Musée d’art moderne de la Ville de Paris en 1967. Ce très bel ouvrage (format 23 x 26, 150 pages) comporte des textes en plusieurs langues des artistes ou groupes d’artistes et documente ainsi Takis, Enzo Mari (que je vois en 1968 à Grenoble pour Cinétisme-Spectacle-Environnement) ou Robert Indiana (vu à Art Frieze en 2008). Le titre est un jeu de mots en allemand puisque Kunst = art, Licht = lumière, kunstlich = artificiel, Kunstlicht = lumière artificielle ou tungstène. Pour accroître cet effet, le titre est écrit sur la couverture en quart de cercle : KunstLichtKunstLichtKunstLichtKunstLichtKunstLichtKunstLichtKunstLichtKunstLichtKunst, à la manière de « A Rose Is A Rose Is A rose » (Gertrud Stein) ou du casinocasinocasinocasinocasinocasinocasinocasino autour des assiettes publicitaires du magasin Casino de notre enfance.