Dimanche 14 avril 2013, 14h — 16h. Toute une exposition de François Curlet (né en 1967, vit et travaille à Bruxelles) au palais de Tokyo. American Dino-Œuf de voiture, 2003, aluminium, revêtement composite Dibond, batterie mini-automate, antenne de voiture. La pièce reprend ironiquement un poncif de l’art contemporain. Texte du cartel : « L’antenne surgit timidement à intervalles réguliers. Discrète tentative de communication, signal furtif de transmission, organe sensoriel de l’œuvre, elle cherche l’interlocuteur et manifeste une potentielle vie intérieure. »
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Dimanche 14 avril 2013, 14h — 16h. Les œuvres de Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) n’avaient jamais été montrées en nombre comme ici au Palais de Tokyo. L’ayant rencontré en 1968 (voir : http://jlggb.net/blog2/?p=2639) et connaissant assez bien son travail de l’époque, je le trouvais trop prétentieux pour être sympathique. Mais sa façon de vouloir casser le mythe de l’incompréhension de l’art contemporain par le public contemporain m’intéressait et reste intéressante, avec une dimension politique dégagée de sa radicalité proclamée. C’est peut-être (outre les motivations commerciales) la raison de son retour, comme, d’une façon générale, celui de l’art cinétique, de la lumière et du mouvement (dont nous avons exposé certains aspects du prolongement par de jeunes artistes dans « leurs lumières », l’automne dernier au Centre culturel de Saint-Riquier). Série 15, 1971-2012, acrylique sur toile (peinture horizontale); Rubans au vent, 1988, bois, rubans, ventilateur, moteur, lumière.
Voir : http://jlggb.net/blog3/?p=4102
Dimanche 21 octobre 2012, vers 15h30, Palais de Tokyo, Paris. Dans l’exposition de Fabrice Hyber Matières premières. Étudiant à Nantes, Fabrice Hyber avait produit Un mètre carré de rouge à lèvres, monochrome sur bois. Plus de vingt ans après, il réalise Un mètre cube de beauté, sur le même principe mais « avec un geste en plus ». Il est intéressant que le monochrome se reporte vers un matériau et gagne ainsi une référence dans le monde réel, dans la consommation et dans la vie. Une bonne idée de cette exposition, qui vise à la plus grande variété ludique d’un désordre bien ordonné, c’est une coursive qui circule tout autour des espaces, qui offre une deuxième vision, d’en haut, à distance. Étienne a demandé à être photographié dans les maïs.
Vendredi 24 août 2012, 17h30, Palais de Tokyo, Paris 16e. Pour dégager les immenses espaces (re)découverts dans les sous-sols, les architectes Lacaton et Vassal ont travaillé à l’éclairage, à l’accessibilité et à la sécurité, sans autres aménagements et constructions. Ils ont installé de nombreux escaliers dont celui-ci, le premier escalier en colimaçon métallique où je remarque une rampe centrale qui interdit la partie centrale la plus abrupte.
Vendredi 24 août 2012, 16h, Palais de Tokyo, Paris 16e. Triennale « Intense Proximité », Camille Henrot (1978 Paris), Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les fleurs ?, 2012, installation avec fleurs naturelles. Détails : « L’Histoire de la révolution française de Jules Michelet »; « Généalogie de la morale de Friedrich Nietzsche ».
Vendredi 24 août 2012, 15h, Palais de Tokyo, Paris 16e. Avant de revoir certaines chose de la Triennale intitulée « Intense Proximité », on goûte au gâteau au chocolat du restaurant Tokyo Eat. Quand on dit « Ils sont chers », on nous dit « C’est que vous ne savez pas ce qu’il y a dedans. » Vérification par la dégustation, mais avant, pour le même prix, une photo pour mettre un peu d’or dans ce blog.
Jeudi 14 juin 2012, 22h, Palais de Tokyo, Paris. Dans la nouvelle exposition, une œuvre inconnue, parmi beaucoup d’autres, très différentes. Ivan Kožarić est né en 1921 en Croatie et vit à Zagreb. Ces sculptures, nommées Shapes of Space, datent des années 60. Elles sont en carton, en fibre de verre, en plâtre, en bois, peintes en blanc ou dorées.