Lundi 13 août 2012, 13h18. La gare centrale de Francfort (construite en 1888, restaurée après la guerre puis de 2002 à 2006), est l’une des plus impressionnantes constructions métalliques que l’on connaisse. On ne l’aperçoit aujourd’hui que très rapidement car, dans le trajet de Paris à Kassel, on n’a que quelques minutes pour passer du TGV à l’ICE.
Étiquette : gare
La gare de l’exil
Samedi 10 mars 2012, 11h. Juste avant l’arrivée du TGV venant de Paris, une grande gare déserte, à la frontière. Il y a non seulement de larges escaliers qui mènent du passage souterrain vers les voies mais aussi un escalier monumental pour sortir de la gare, car elle est construite sur la pente, au-dessus de la petite ville de Vallorbe. Ce que les photos ne peuvent pas montrer : la police suisse des frontières surveille; autour de la gare, sur les parkings, le long de la route, à la lisière du bois, des Africains en nombre. Un bâtiment préfabriqué, devant la gare de marchandises, annonce une association d’aide aux « exilé(e)s ».
Sur mon étagère : une femme et un enfant en figurine
Mardi 27 décembre 2011, 0h50. Sur mon étagère, il y a, « depuis toujours », une figurine qui habitait un quai de gare ou un wagon d’un train mécanique ou électrique de la marque Hornby. Achetée au début des années 50, elle faisait partie d’une boîte Hornby de sujets en matière plastique qui reprenaient — on apprend cela aujourd’hui sur Internet de la part des nombreux nostalgiques et collectionneurs, ou encore des vendeurs sur e-Bay, de ma génération, qui croient posséder des trésors — des modèles précédents en aluminium que j’ai vus lors de ma récente visite de l’exposition du Grand Palais, « Des jouets et des hommes ». Autre chose : je m’étais efforcé, au cours d’une série de photos entreprise à Noël 1967 à Marseille et poursuivie jusque dans les années 80 et au-delà, sous le titre : Marseille, jamais que pour ça — voir : 31 décembre 2007, http://jlggb.net/blog/?p=177, de placer cette femme et cet enfant avec bagages, cette dame et ce garçon, cette mère et son fils, dans la photo d’une sculpture allégorique du grand escalier de la gare Saint-Charles où ma mère, ma sœur et moi avions été pris en photo par mon père en 1951, lors d’un premier voyage à Marseille, le premier grand déplacement en train. Remarque : l’image de la trotteuse du réveil indique que le temps de pose a été de 8 secondes.
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Marseille, escalier de la gare Saint-Charles en 1951 et le 31 décembre 2007 (la figurine se trouve véritablement posée là, ce n’est pas un montage).