Chine

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Samedi 8 juin 2013, 17h, Venise, exposition « Passage to History », organisée par le Musée d’art contemporain de Chengdu pour marquer le 20e anniversaire de la participation d’artistes contemporains chinois à la Biennale (de l’extérieur, non officielle). Xu Bing, Background Story, 2011, verre de 130 x 400 cm, matériaux divers. Ce qui se présente comme une longue peinture traditionnelle verticale sous verre se découvre, à l’envers, comme un ensemble de matériaux collés, des débris végétaux surtout, habilement disposés et éclairés. Si Xu Bing fut proche de Ai Weiwei dans leur exil new-yorkais, il a une tout autre attitude dans sa contestation, évitant les interventions directement politiques mais infiltrant de politique sa conduite artistique même.
Lire, par exemple : Financial Times 29 April 2011
Voir : http://jlggb.net/blog3/?p=5325



Déjà relevé à Pékin en octobre 2009 (voir http://jlggb.net/blog/?p=5879), l’annonce « Opening soon » m’apparaît aujourd’hui, dans ce que je peux lire, comme le slogan N°1 de la Chine. À noter qu’il est seulement en anglais. Hangzhou, jeudi 22 novembre 2012, 17h, agence Ferrari (avec deux n). Shanghai, vendredi 23 novembre 2012, 14h, galerie marchande Xintiandi.



Jeudi 12 avril 2012, 20h-23h, Théâtre du Châtelet, Paris. Opéra en trois actes de John Adams, Nixon in China (projet amorcé en 1982, créé en 1987). Le livret d’Alice Goodman, un long poème changeant, subtil, agençant fragments de documents authentiques, citations, paroles ordinaires et oniriques, apparaît comme l’élément central capable d’articuler la musique — apparentée au minimalisme, mais elle aussi riche en références historiques et en effets dramaturgiques très efficaces — et la mise en scène des chanteurs et des danseurs. Très beau travail des lumières, des couleurs et des costumes avec l’intervention tranchée de Shilpa Gupta, une jeune artiste indienne que nous avions déjà remarquée. Que la mise en scène et la chorégraphie soient de Chen Shi-Zheng, formé en Chine à l’opéra chinois, amplifie sans doute encore la complexité multicouches d’un propos à la fois sérieusement historique et ouvertement satirique. Il évite la pure parodie pour donner à voir une dialectique et une distanciation fondées sur une gestuelle que l’on sait provenir de l’opéra chinois, y compris révolutionnaire. Ce télescopage est des plus troublants pour nous qui avons connu non seulement l’événement Nixon en Chine mais aussi fréquenté simultanément deux mondes étrangers : la scène minimaliste américaine (Philip Glass, Steve Reich, Terry Riley, Bob Wilson, Lucinda Childs, Peter Sellars) et la Chine de ces années-là (1973, 1974, 1976, 1978, 1979, 1980, 1981, 1983, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989).


Retransmission de la représentation du 18 avril 2012 sur Arte Web (jusqu’au 15 juillet 2012)

Sur le site de John Adams : Nixon in China.


Samedi 14 janvier 2012, 20h, rue de Montreuil, Paris 11e. La pancarte lumineuse « Plats à emporter » (ce n’est pas à proprement parler une enseigne, plutôt une bannière, une injonction performative), étant l’objet d’un véritable travail de terrain, il faudrait lui trouver l’ancrage scientifique qu’il mérite, en faire un projet anthropologique et linguistique. Dans ces cas, il faut commencer par collectionner. À suivre ?



Vendredi 2 décembre 2011, 12h, Paris, rue Buffon, Muséum d’histoire naturelle, locaux provisoires du Musée de l’Homme. Une caisse de nos jouets de terre collectés dans le nord de la province de Shaanxi en Chine au début des années 80. L’envers de deux semelles brodées au point de croix (cadeau de mariage) qui proviennent de cette même campagne, comportent les inscriptions suivantes : 永乡, Yongxiang, canton Yong (éternité); 红卫一队, Hongwei yidui: 1ère brigade Hongwei (gardes rouges); 冯雪梅, Feng Xuemei (le prénom Xuemei veut dire Prunus de neige); traduction par Y.X. Les 229 pièces de la collection d’art populaire chinois données au Muséum ont été décrites, mesurées, étiquetées, inventoriées et conditionnées pour être conservées.
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Tout ça a été, pendant six semaines, le beau travail d’Hélène C., stagiaire qui suit la formation « Entretien des collections » du Lycée professionnel régional Corvisart-Tolbiac.

Le professionnel de l’entretien des collections du patrimoine est un assistant technique chargé des conditionnement, présentation, prévention et restauration des collections patrimoniales, sous la responsabilité d’archivistes, archéologues ou conservateurs, avec lesquels ils travaillent. Aptitudes : Habileté manuelle; Intérêt pour le travail soigné; Aptitude pour le travail en équipe; Adaptabilité au changement; Autonomie dans le travail. Voir : http://www.corvisart.com/fmcentretien.html