Soba choko : production

dainichi crue pers
Dimanche 27 octobre 2013. Retour sur les « soba choko » (2). La tasse est ici non peinte et avant cuisson, nettement plus grande qu’elle ne sera après être passée au four : 85 mm, 65 mm, 70 mm (la photo est à la même échelle que celles ci-dessous). C’est peut-être là ce qu’on nomme au Japon forme parfaite, devenue impersonnelle dans sa perfection. Il faudrait engager une production expérimentale, qui laisserait résolument inchangées la forme en tronc de cône, ses proportions et même ses dimensions, mais qui chercherait une façon programmée et automatisée de croiser un vocabulaire de motifs populaires historiques et la sensibilité des lignes au pinceau. L’accent serait mis sur des pièces uniques mais dans le registre d’une variation obtenue par un branchement sur le corps, sur la main, qui renverrait donc ironiquement à celle du « fait main ». C’est ce qui me vient à l’idée à partir de cette ébauche qui m’a été donnée à l’atelier Dainichi le 26 septembre dernier, dont on peut penser qu’elle provient elle-même d’une fabrication par moulage mécanisée.

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