La gare de l’exil



Samedi 10 mars 2012, 11h. Juste avant l’arrivée du TGV venant de Paris, une grande gare déserte, à la frontière. Il y a non seulement de larges escaliers qui mènent du passage souterrain vers les voies mais aussi un escalier monumental pour sortir de la gare, car elle est construite sur la pente, au-dessus de la petite ville de Vallorbe. Ce que les photos ne peuvent pas montrer : la police suisse des frontières surveille; autour de la gare, sur les parkings, le long de la route, à la lisière du bois, des Africains en nombre. Un bâtiment préfabriqué, devant la gare de marchandises, annonce une association d’aide aux « exilé(e)s ».

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