Une soirée mondaine au cœur de Paris


Mardi 31 janvier 2012, 20h-23h, 5e étage du Centre Pompidou. En dépit de ce que dit, à deux reprises, Jean-Pierre Elkabbach, nous sommes au restaurant Le Georges, géré par Costes, et non pas les hôtes du Centre Pompidou et de son président, « mon ami Alain Seban ». Mais je me trompe, car nous aurons droit à l’exposition Danser sa vie. Toujours est-il que c’est la Fondation Lagardère qui invite, pour la remise de ses bourses à de jeunes créateurs. Pierre Lescure, Edmonde Charles-Roux, Jean-Marie Colombani, la gauche, le centre, etc. On est dans la télé. Il est question du Pôle emploi et de la façon d’en sortir par l’« excellence » et la « détermination ». Il y a quelques beautiful people, héros cités en exemple, comme Sarah Ourahmoune, championne du monde de boxe anglaise, membre du Boxing Beats d’Aubervilliers, étudiante à Sciences Po. Mais je ne peux photographier personne, ni le champagne, ni les excellents petits-fours salés puis sucrés. Quelques conversations sympathiques et de circonstance. Moins de monde, beaucoup moins de luxe qu’il y a quelques années. C’est la crise.