décembre 2012

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tramway-porte-des-lilas
Samedi 15 décembre 2012, 16h04. Journée d’inauguration du tramway T3 entre la porte d’Ivry et la porte de la Chapelle. Il est marqué « Je Monte. Je valide ». On remarque que chacun monte sans « valider ». C’est normal, on est très nombreux et on est là pour voir l’effet produit. Montés à la station Porte de Vincennes, on descend à la station Porte des Lilas. Sur cette photo, Porte des Lilas, on voit plus de 60 personnes.

Tasse de bain


Vendredi 14 décembre 2012, 22h, 93bis. Cadeau de Masaki, en direct du Japon, une tasse dont il dit qu’elle est pour un café « low res » (la « basse résolution » est un clin d’œil entre nous après un travail sur les images prises avec des téléphones, au début des années 2000), de la marque The Porcelains qui reprend une mosaïque typique des bains publics japonais, avec l’idée de « réchauffer les cœurs » (d’après le site de la marque).


Vendredi 14 décembre 2012, 2h, 93bis. Au lieu de dormir, je cherche quelque chose à me mettre sous la dent. Il y a chaque jour des choses intéressantes, même des difficultés intéressantes. Mais ça ne donne que rarement une photo. Or ce blog fonctionne sur la prise de vue. Ce qui est intéressant dans « Deux pommes intéressantes », c’est le mot intéressant. On peut toujours prendre ce qui se présente, tel quel. Je me suis donné vingt minutes. Voici le résultat.

Visite privée



Mardi 11 décembre 2012, 11h, Abbaye de Saint-Riquier, Somme. Un escalier et la bibliothèque du monastère, auxquels le public n’a pas accès.


Dimanche 9 décembre 2012, 20h45, carrefour du boulevard Voltaire, de la rue de Montreuil et de la rue des Immeubles industriels, Paris 11e. Une voiture est sur le toit, mais ça ne semble pas grave pour les passagers. Une autre auto peut-être dans le coup. Trois voitures de police, une ambulance des pompiers, pas de bruit, tout le monde est très calme, les passants sortent leurs téléphones pour photographier.


Samedi 8 décembre 2012, 17h30, café Le Sansevéria, 248 rue de Rivoli, Paris 1er. La décoration et l’ambiance de ce café, moderne et à l’italienne, étaient originales. Il a été refait mais il reste plutôt bien.


Jeudi 6 décembre 2012, 21h, 93bis. La tarte aux pommes dite « tarte d’Étienne », encore dans son moule.


Mardi 4 décembre 2012, 19h30, 8 rue Saint-Bon, Paris 4e. Présentation du nouveau livre de Raymond Bellour, La querelle des dispositifs. Cinéma – installations, expositions, P.O.L, 576 pages, 37,50 €. Raymond Bellour rassemble des essais écrits entre 1999 et 2012 en les plaçant sous l’enseigne de la distinction entre les expériences que représentent, pour le spectateur, le cinéma d’une part (la projection dans une salle, la séance collective d’une durée déterminée), et d’autre part les images en mouvement qui appartiennent à l’art contemporain.

« Les essais rassemblés dans ce livre évoquent parmi d’autres les artistes et cinéastes Eija-Liisa Ahtila, Chantal Akerman, Zoe Beloff, James Benning, Dara Birnbaum, Jean-Louis Boissier, Janet Cardiff et George Bures Miler, Hans Castorf, David Claerbout, James Coleman, Pedro Costa, Harun Farocki, Masaki Fujihata, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi, Douglas Gordon, Pierre-Marie Goulet, Philippe Grandrieux, Gary Hill, Alfredo Jaar, Ken Jacobs, Rinko Kawauchi, Thierry Kuntzel, Fritz Lang, Chris Marker, Cildo Meireles, Jonas Mekas, Avi Mograbi, Antoni Muntadas, Max Ophuls, Tony Oursler, Pipilotti Rist, Doug Aitken, Tania Ruiz Gutiérrez, Sarkis, Shelly Silver, Robert Smithson, Michael Snow, Beat Streuli, Sam Taylor-Wood, Eulalia Valldosera, Danielle Vallet Kleiner, Agnès Varda, Bill Viola, Jeff Wall, Apichatpong Weerasethakul. »









Dimanche 2 décembre 2012, 15h30-16h30. À l’occasion d’une installation sonore du collectif Art of Failure, la Maison du Peuple de Clichy-la-Garenne peut être visitée. Construite entre 1937 et 1939 par les architectes Eugène Beaudouin et Marcel Lods et les ingénieurs Jean Prouvé et Vladimir Bodiansky, « l’édifice était conçu comme une machine qui, à l’aide de mécanismes ingénieux, peut se métamorphoser. Et répondre à des fonctions multiples, marché, salle de conférences, salle de cinéma, bureaux d’associations et syndicats… » (Béatrice Simonot, La maison du peuple de Clichy-la-Garenne : Un bijou mécanique, 2010). Si la restauration, décidée au moment du classement en 1983 pouvait se faire véritablement, le bâtiment pourrait à mon sens vivre du spectacle de son auto-transformation mécanisée, cloisons et planchers mobile, toitures escamotables, etc., tout comme de l’hommage qu’il constitue à l’imagination technique et formelle de Jean Prouvé, que l’on reconnaît dans chaque détail.


La Maison du Peuple (au moment de son ouverture en 1939 ?) Photo © Musei in Comune Roma




Dimanche 2 décembre 2012, 15h, Place Clichy, Paris (à la rencontre des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements). Sous la double influence de l’exposition de Paul Graham et d’un soleil bas très vif, un essai de notation photographique qui met l’accent sur un court moment dans un lieu particulier (comme presque toujours en photo), mais dans les mouvements combinés des passants et de l’appareil, avec en prime l’éclat dans l’objectif, pour l’effet de distanciation.

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