février 2012

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Puisqu’il est question de géométrie descriptive dans l’article précédent, ressortons cette épure, la N°13 de l’année 1962-1963. Rappelons que la descriptive est une méthode qui permet de déterminer des formes géométriques par le pur dessin. Ici, trouver l’intersection d’un cône et d’un cylindre dont on connaît les dimensions et les positions relatives dans l’espace. Je m’étais amusé à mettre des dégradés de couleurs et des reflets, ce qui me valu la remarque de mon professeur (l’une des classes qu’on nommait hypotaupe au Lycée du Parc de Lyon) : « Vous auriez dû faire les Beaux-Arts ». Ayant eu sous les yeux et entre les mains des épures authentiques du temps de Monge, à l’aquarelle et au lavis, — pour l’exposition Image calculée à la Cité des sciences en 1990 — j’ai mesuré combien elles pouvaient être infiniment précises et raffinées. Mercredi 1er février 2012, 22h30.


Mercredi 1er février 2012, 17h. Salon de coiffure au 84 rue Monge, Paris 5e. Pour continuer la collection d’enseignes cursives (et en relief). Où l’on remarque que ce n’est pas seulement l’enseigne — années 50-60 — qui est préservée, mais aussi une certaine oblique du cadre de la devanture. Ceci doit donner confiance aux clients pour qui le cheveu relève de l’artisanat, ceux qui évitent les enseignes franchisées. Le nom de la rue, qui longe à son début l’ancienne École polytechnique dont il fut le cofondateur en 1794 : Gaspard Monge, 1746-1818, mathématicien, géomètre, révolutionnaire. Une enseigne en 3D, cela a peut-être quelque chose à voir avec le calcul des volumes par le dessin : Monge est l’inventeur de la géométrie descriptive. Ou alors est-ce une histoire de cheveux coupés très court ? J’ai connu M. Maurice Monge, professeur et auteur de nombreux manuels de mathématiques. Mais ceci est une autre histoire.
voir : http://jlggb.net/blog3/?p=289

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