Arts

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Mobiles

calder snow flurry 1950
calder black and blue 1975
Mercredi 23 octobre 2013, 20:18, 20:27, Grand Palais, inauguration de la FIAC. Alexander Calder, Snow Flurry, 1950, galerie xxx — une pièce identique (?) a été vendue en 2012 chez Christie’s à New York pour 10 000 000 de dollars. Alexander Calder, Black and Blue (c’est le disque à gauche qui est bleu), 1975, galerie Van de Weghe Fine Art. Magnétiques et inusables mobiles. Avec une raison particulière de les regarder de près, dont j’espère avoir l’occasion de parler.

beaux-arts escalier belvedere
Samedi 19 octobre 2013, 14h, Paris École des Beaux-Arts. Un nouvel espace d’exposition, Le Belvédère, dans le hall de ce qui est de nouveau nommé Palais des Beaux-Arts (les galeries d’exposition), est destiné aux jeunes artistes issus de l’école.

okada t2g
Vendredi 18 octobre 2013, 20h — 22h, théâtre de Gennevilliers. Current Location de Toshiki Okada (Yokohama, 1973) est une pièce de science-fiction relative au Japon du 11 mars 2011 et à ses suites catastrophiques. Sept personnages de femmes, pas d’action mais des gestes, des déplacements obéissant à une chorégraphie discrète et une parole continue, sur l’incertitude, l’anxiété, les tensions, les différences de compréhension de la situation passée, présente et à venir. Les actrices ne sortent jamais de scène : quand elles cessent de parler, elles deviennent spectatrices, sur le plateau lui-même.

t2g buren
t2g sobel
t2g escalier
Vendredi 18 octobre 2013, 20h. Le théâtre de Gennevilliers, fondé en 1964 par Bernard Sobel — brechtien non repenti — dans ce qui était la salle des fêtes bâtie en 1934, devenu en 1983 centre dramatique national, est dirigé depuis 2006 par l’auteur et metteur en scène Pascal Rambert — qui l’axe exclusivement sur la création contemporaine. C’est à ce moment-là que Daniel Buren — artiste patenté de la gauche culturelle — s’associe à 15 élèves de la section de plasturgie du lycée Galilée de Gennevilliers et leur fait fabriquer des flèches pour conduire au théâtre.

Au total 100 flèches sont installées sur le territoire de Gennevilliers avec plusieurs « chemins » desservent les axes stratégiques de la ville. Peinte en rouge et blanc, cette flèche est composée de différents éléments associés entre eux. Chaque élément de couleur rouge ou blanc étant obtenu à partir d’un moule par coulée et moussage de polyuréthane. Longue de 60,9 cm, chaque flèche pèse 2,25 kg et a une épaisseur de 8,7 cm. Selon la nomenclature immuable des œuvres de Daniel Buren, la largeur de chaque rayure est de 8,7 cm. La flèche est scellée à 2,50 m du sol.

On peut aussi voir cette flèche comme le repère rassurant d’un espace artistique auquel on appartient déjà. « À 15 minutes de Place de Clichy » souligne le site http://www.theatre2gennevilliers.com. Dirait-on la même chose du théâtre des Champs-Élysées ou du théâtre de Chaillot ? Qui penserait à rappeler que le théâtre de Gennevilliers se trouve rive gauche ? C’est que nous sommes ici en banlieue. Pascal Rambert le dit : « Le T2G est en proche banlieue nord de Paris. C’est-à-dire qu’il est situé à l’épicentre de ce qu’est aujourd’hui la société contemporaine : croisement des flux migratoires, mixités sociales et ethniques, précarité, accélération des échanges. »

nf republique 5 1600
Samedi 5 octobre 2013, 10h40, Paris, place de la République. En présence de l’artiste Fujiko Nakaya et de nombre de ses amis parisiens, une foule de gens éprouvent le brouillard fluctuant qu’elle a installé sur toute la place pour la Nuit blanche.

ciel helikopters
Samedi 5 octobre 2013, 19h08, Paris, Pont neuf. Le quatuor pour hélicoptères de Karlheinz Stockhausen (1995), n’a été donné que cinq fois avant cette performance pour la Nuit blanche. La musique résulte de la fusion du jeu des instrumentistes et du bruit des quatre hélicoptères dans lesquels ils ont embarqué. Les sons et les images sont mixés en direct, retransmis — avec quelques problèmes techniques — sur les haut-parleurs et le grand écran placés face à la statue équestre d’Henri IV. Descendant la vallée de la Seine, les hélicoptères passent au-dessus de nous, un peu trop haut.
Lien (à venir ?) : http://liveweb.arte.tv/fr/video/Nuit_Blanche___Helikopter-Streichquartet_de_Stockhausen/

le fresnoy 4 sept 2013
Vendredi 4 octobre 2013, Tourcoing. Rétrospective : dès 1991, j’ai connu Le Fresnoy, avant sa transformation en école d’art et centre d’art selon les plans de Bernard Tschumi. J’y suis intervenu pour des discussions sur le projet, des workshops, des conférences, une exposition personnelle, un peu de commissariat. Et j’y suis venu assez régulièrement pour des expositions. Cette fois, c’est Montréal, quand l’image rôde. Au centre de la photo, Alain Fleischer, le maître des lieux.

arita museum
arita shibata
Vendredi 27 septembre, 11h30, Arita, préfecture de Saga, Kuyshu. Le Musée de la céramique du Kyushu montre l’apparition et l’évolution de la porcelaine dans cette région. Les premiers fours ont été fondés par des Coréens au XVIe siècle. Une salle est dédiée à la remarquable collection de Akihiko Shibata (qui dirigea une société de produits alimentaires — laquelle ?) et Yuko Shibata (qui dirigea une compagnie commerciale — laquelle ?). Elle couvre spécifiquement la production de céramique d’Arita de la période Edo (1603 — 1867). Mille pièces sont exposées, d’une donation de plus de 10 000. Quelque 500 pièces ont été données par M. Shibata au British Museum.

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Jeudi 26 septembre 2013, 16h — 17h. Préfecture de Saga, village d’Arita, l’atelier de porcelaine Keizan. Repéré par ses tasses à soba — soba choko, そば猪口 — depuis plusieurs années (voir : « Soba toi et moi », 6 janvier 2008, http://jlggb.net/blog/?p=133, c’était une destination obligatoire pour mon exploration des porcelaines de cette région du Kyushu. L’atelier, de taille moyenne, a fait, semble-t-il, des efforts pour affirmer son histoire, sa tradition et son renouvellement. Outre l’atelier de fabrication (qui est accessible, ces photos) il y a un magasin Keizan au centre du village, avec, au premier étage, une exposition précisément consacrée aux soba choko et à toutes leurs variétés depuis les années 50 (?), mais qui est un peu à l’abandon.
Liens de l’atelier : http://arita-keizan.com et http://www.keizan-shop.com

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Jeudi 26 septembre, 15h — 16h. Préfecture de Saga, au sud d’Arita, l’atelier de porcelaine Dainichi. Un des rares, le seul peut-être des ateliers de porcelaine de cette région, qui en compte énormément, à avoir attiré l’attention des tenants de l’« esprit Mingei », mouvement lancé par Soetsu Yanagi (1889-1961) et d’autres dans les années trente, pour reconnaître, étudier et promouvoir un artisanat d’art populaire et de qualité (en particulier les tasses « soba choko »). Voir : « Mingeikan » (musée à Tokyo), http://jlggb.net/blog2/?p=4040; « Sori Yanagi », http://jlggb.net/blog2/?p=4193. Nous sommes très bien reçus par une dame qui dirige la fabrique et crée les motifs, son fils qui s’occupe de la fabrication, de la cuisson, sa fille qui peint la vaisselle, pour l’essentiel selon le style traditionnel bleu sur fond blanc. Trois personnes seulement semble-t-il, c’est une toute petite entreprise.

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Kubo Ayaha, Kubo Toshie, Kubo Hiroshi, fragments d’instantanés pris au cours de la visite.
Site de la fabrique : http://dainichigama.com/index.html

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