Lundi 31 décembre 2012, 16h30. Le ciel au dessus de la Seine vu depuis les Tuileries.
Catégorie : Ciels
Juste avant la nuit
Décors parisiens avec de vrais morceaux de ciel
Lundi 27 août 2012, 19h-20h30, Paris 11e. Dans un quartier traversé à l’excès depuis 40 ans, des vues qui s’imposent dans une lumière spéciale de fin du jour. Lieux : angle de la rue Saint-Bernard et de la rue de Charonne, angle du passage Josset et du passage de la Bonne Graine, angle de l’avenue Ledru-Rollin et de la rue de Charonne. À Paris, dans ce Paris déjà de l’Est où les époques coexistent malgré tout, on ne parlera pas de skyline, mais, de nouveau, de contre-forme, de découpages de ciel.
De la bibliothèque : Atlas de Gerhard Richter
Dimanche 12 août 2012, 16h. Peut-être le plus beau livre de la bibliothèque : Gerhard Richter, Atlas der Fotos, Collagen und Skizzen, Lenbachhaus, München, Oktagon Verlag, Köln, 1997, d’après l’exposition de la Städtischen Galerie im Lenbachhaus, Münich, du 8 avril au 21 juin 1998, 240 x 335 mm, 390 pages. Cette édition « rarissime » se termine avec la planche 633. La version en ligne, sur le site de Gerhard Richter, finit avec la planche 783. La version livre actuelle, Thames & Hudson, London, 2006, comporte 864 pages. Il était dans la logique de la démarche de Richter que de mettre en ligne son Atlas. Si le livre est une œuvre à part entière, le site lui-même constitue une œuvre sans équivalent. Il y a aussi, dans la bibliothèque, la version précédente, de 1989, 234 pages. Le lutrin en métal laqué noir est d’Achille Castiglioni (1918-2002), édité par Zanotta (1975).
À voir absolument, le site « officiel » de Gerhard Richter : http://www.gerhard-richter.com
Jour de fête
Génération Mitterrand
Mercredi 16 mai 2012, 14h, place du Panthéon, Paris, au lendemain de l’investiture de Hollande. Je le dis dans le précédent billet, nous passâmes plusieurs heures, à la fin de l’après-midi du 21 mai 1981, derrière ces herses de la façade de la faculté de droit. L’attente et l’excitation, le désordre d’une foule et la splendeur du lieu, le ciel changeant, le bruit de la pluie sur le toit de plastique recouvrant une musique grandiose, la menace de ces pointes de fer tournées vers nos ventres alors que L. était enceinte… Tout ceci allait se cristalliser pour nous dans cette expression : « Génération Mitterrand ».
Ciel parisien du 20 avril
Vendredi 20 avril 2012, 16h30. Le ciel parisien — rapidement changeant — vu du viaduc de la rue Riquet, au-dessus des voies qui aboutissent à la gare de l’est, Paris 18e.
Version HD de cette photo : http://jlggb.net/blog3/wp-media/ciel-gare-est-paris-full.jpg
C’est maintenant !
Dimanche 15 avril 2012, 15h-17h30, esplanade du Château de Vincennes, Paris, 12e. Le ciel à 16h au-dessus de la foule — on parlera de 100 000 personnes, mais c’est en réalité beaucoup moins —, pendant le discours de François Hollande. Une demi-heure après la fin du meeting, François Hollande est ressorti de sa tente et parle aux personnes qui sont restées. On entend, hors champ : « Les sandwiches, c’est maintenant ! » — marqué comme tout le monde par le mot répété et écrit partout, un vendeur cherche à écouler ce qui lui reste. Je me souviens qu’en 1981, dans la révolution mitterrandienne, le slogan — ou le demi-concept — « ici et maintenant » était très couru. Il a fallu tout ce temps pour se débarrasser du « ici ». La prochaine fois, on évitera le « maintenant ».