Occupation (34 : le signe est un visage)



Dimanche 26 juin 2011, 13h30, Kyoto, cinquième étage du magasin Bal (Muji et 3 étages de librairie) où se trouve un très agréable café de style occidental et par lequel je commence rituellement ce nouveau séjour : on y mange des plats légers et des desserts, on y boit du café et du vin, on y lit des magazines. Et aujourd’hui celui-ci dont la couverture reproduit une très célèbre statue bouddhique conservée au Musée national de Kyoto, que cite Roland Barthes dans l’Empire des signes, avec cet aphorisme définitif : « Le signe est une fracture qui ne s’ouvre jamais que sur le visage d’un autre signe. »
Quant aux deux petites filles, l’une en kimono, l’autre en costume d’écolière, elles sont avec leurs parents, dont on n’arrive pas à voir s’ils sont habillés traditionnellement parce qu’ils viennent de la campagne ou parce qu’ils sont branchés. En tout cas, c’est dimanche.