Photographie

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Il y a des années, dans un cours sur la prise de vue, on citait le parapet du Petit Pont, face à Notre Dame, comme un endroit usé par les coudes des photographes. Aujourd’hui, sur Flickr, il y a 240 000 photos avec le tag « Paris Notre Dame », dont pas mal prises d’ici.


Mardi 2 mars 2010, midi. Le point en question se trouve marqué d’une balise Messpunkt (point de mesure — pourquoi en allemand ?).


La vue principale. Après la tempête, le ciel est très bleu, la lumière très parisienne.


Le contre-champ : midi sonne à la cathédrale, gendarmes et policiers sont postés là pour le passage du convoi officiel du président russe Medvedev, dans quelques minutes.


12h 27, pont Notre Dame. Le cortège du président Medvedev venant de l’Hôtel de Ville.

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Samedi 9 janvier 2010, 17h. 5e étage du Centre Pompidou.

Exposition La subversion des images. Eli Lotar, Germaine Krull, Sans titre, 1930, plaque de verre gélatino-argentique positive d’époque, 8,9 x 9,9 cm, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don d’Anne-Marie et Jean-Pierre Marchand. © Centre Pompidou, Mnam.

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L’idée était de trouver un truc pour faire monter l’audience de ce blog volume 2. Sur le volume 1, l’apparition du mot manga (et aussi du nom rue Keller) accompagnant une photo de deux jeunes adeptes du cosplay (« Bastille manga », 26 août 2009), puis d’une référence à l’artiste japonais Takahiro Iwasaki à la Biennale de Lyon (« Montagne », 20 septembre 2009), avaient fait doubler le nombre de visiteurs. La réponse se trouvait sous mes yeux et en restant à ma table pour faire trois photos : une figurine en pendeloque d’un chat-araki (offerte par Hajime T.; il faudrait expliciter, à partir de diverses traditions japonaises, pourquoi les nœuds et autres amulettes ont de telles proportions au Japon, au point qu’on ne puisse pas fabriquer un téléphone, un briquet, un sac, etc. sans prévoir un orifice ou une boucle pour les attacher). De Nobuyoshi Araki (荒木経惟) on est passé au numéro d’octobre 1990, « Japon », de La Recherche photographique (dont j’étais le directeur artistique), puis à un CD-ROM rarissime du même Araki, 1997, qui hélas ne peut pas être lu sur les ordinateurs d’aujourd’hui. On verra le résultat. Mais c’est déjà un assemblage vite fait et attrayant.




Nobuyoshi Araki, figurine, 1999; Nobuyoshi Araki, de la série « Tokyo Nude », 1989, La Recherche photographique N°9, Paris, 1990; CD-ROM « Digitalogue Home Museum Series-13 », Tokyo, 1997.

Correspondance :
La question posée à Miki O. du nom et de l’origine des pendeloques japonaises, sa réponse :

Ce truc s’appelle « strap » (ou keitai-strap, 携帯ストラップ, donc c’est en anglais, je pense qu’il n’y a pas de mot japonais), comme vous l’avez dit, cela a une histoire dans la culture japonais (plutôt chez les jeunes), et je crois que l’on pourrait faire quelques analyses intéressantes.
Il y a 10 ans ou à peu près, entre les filles, les lycéennes, les collégiennes, ça se développait : variation de thèmes et de dessin, influence de la sub-culture, etc. Autour de moi beaucoup de lycéennes mettaient trop de « strap » à leur portable (10 ou plus). Aujourd’hui cette mode est plutôt pour les garçons otaku puisque beaucoup de straps sont des personnages d’animations (ou nana sexy, femme en uniformes, etc.). En tous cas, c’est toujours à la mode, je crois.
Exemples : http://www.strapya.com/products/33022.html
Et le mien :

Exploration :
On trouve trace de la pendeloque Araki au moins deux fois sur le Web (à condition de partir des mots en japonais) :
http://www.elephant-picture.jp/araki/
Ou encore, dans un post du 15 avril 2006 où il est question d’une rencontre avec Araki :

http://blog.livedoor.jp/otani_arc/archives/50589092.html

Il est amusant de noter que cet araki-strap est toujours à sa place sur un clavier d’ordinateur.

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