Samedi 26 décembre 2009, 15h. Paris, Palais de Tokyo, Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Posé sur le toit, le pavillon « Nomiya », dessiné par Laurent Grasso, est une opération médiatique (Electrolux, etc.) résolument snob, mais aussi une proposition poétique (toute proportions gardées, on peut la rapprocher de ce que dit Barthes de la Tour Eiffel dans son livre édité par Delpire en 1964 : « spectacle regardé et regardant, édifice inutile et irremplaçable, …) à la mesure d’une ville qui se patrimonialise et se virtualise (c’est d’abord un site Internet, ça ressemble à Second Life, etc.) — On reviendra bientôt en savoir plus.
Sur ces bâtiments contemporains aussi bien du Front populaire que du fascisme, un soleil rayonnant est toujours suspect. Les petites statues de bronze (je n’ai pas encore trouvé leur auteur), qui sont les poignées des portes du Musée de la Ville côté terrasse, n’échappent pas à ce contraste et à cette ambiguïté, mais elles sont attrayantes au voir et au toucher.