Quatre vues successives du Kansai sous la neige





Samedi 12 février 2011, 9h24. À Kaizuka, lors du retour par le train Haruka, de Kyoto vers l’aéroport du Kansai, via Osaka.



Le Kansai, Osaka, Kyoto, Kobe, Nara, carte Google et Google Earth. Les 4 vues sous la neige  : repère du bas.

Voir sous Google Maps : http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=214219984256544499148.0004713c4266d104d47a9&ll=34.702106,135.675659&spn=1.372864,2.774048&z=10


Voir l’article « terrains », repère du haut : https://jlggb.net/blog2/?p=4075.
Voir l’article « 32 vues depuis le train Haruka » : https://jlggb.net/blog2/?p=4094

Le Voltigeur


Le 5 décembre 2009, le carrefour du Voltigeur avait été déclaré « lieu stratégique » (Signalétique : https://jlggb.net/blog2/?p=51). Et c’était en effet le début d’une histoire étrange, le 6 décembre (Signalétique : une suite qui fait peur : https://jlggb.net/blog2/?p=101). Aujourd’hui, samedi 18 décembre 2010, 18h30, une vision étrange mais rationnelle : la neige qui tombe à gros flocons.

Ici j’ai glissé


Lundi 8 février 2010, 14h16, place Rosa Luxemburg, face à la Volksbühne (Erwin Piscator, Benno Besson, etc.), Berlin. Froid polaire (ou sibérien), c’est ce qu’ont dit les journaux. Les rues sont dégagées, mais la plupart des trottoirs de la ville sont sous la neige glacée. Ici j’ai glissé et je suis tombé. D’où la photo-constat.
Pour compléter la scène : quand on parle d’« ici », il faut toujours quelqu’un pour ajouter : « maintenant »; et justement, là devant, le théâtre affiche en très très grand : « Jetzt ».

Schallisolierte Fenster


Dimanche 7 février 2010, 23h30, Hôtel Meninger Hauptbahnhof, Berlin. Vue de la fenêtre de la chambre 428 — qui, en effet, isole bien du bruit (mais aussi du froid, moins 8°) —, de l’hôtel tout neuf, la gare centrale, déjà moins neuve (2006), mais peut-être la plus grande d’Europe.


Dimanche 7 février 2010, 19h30, de la terrasse de l’hôtel, une vue « plus officielle » de la Berlin Hauptbahnhof.

Un film de neige

Dans le billet « Bonjour Monsieur Peirce » du 7 juillet 2009 à Toulouse, le lien entre empreinte et signe a été pointé pour mémoire. La neige légère sur le Parc d’Aix-les-Bains apporte une nouvelle occasion de réfléchir un peu sur la trace et sur la photo. Il faut bien s’y intéresser puisque cet album est fait avec de la photo. Une remarque au moins : si l’empreinte s’exécute « en temps réel » (la trace se fait dans l’instant), l’image résultante n’a rien d’un instantané. C’est un déroulé, un panorama, un film (un objet spatio-temporel dirait Tania R.). Ainsi, le passage d’un merle. Un moment donc, mais aussi plusieurs moments surimprimés : l’oiseau, puis l’homme (ou l’inverse). Plus encore : le temps hors de ces passages d’animaux ne s’inscrit-il pas lui aussi, en blanc, en vide, en non-empreinte ? La fine couche de neige (un film) va trouver la réponse, son temps est compté, elle fond.

oiseau-homme
Samedi 19 décembre 2009, midi, Parc d’Aix-les-Bains.