Enzo Mari

Vous consultez actuellement les articles indexés Enzo Mari.


Dimanche 14 août 2011, 22h. En dépit de tous les ordinateurs, il me semble que, pour retenir ce qu’il y a à faire, il faut des fiches manuscrites à garder devant soi, retenues si possible par un presse-papiers (certes, 100 grammes, c’est un peu léger). Enzo Mari, dont on connaît la méfiance sinon l’aversion pour le numérique, fait l’éloge du presse-papiers à travers sa propre collection et dans le texte qu’il publie dans le catalogue The Intellectual Work : Sixty Paperweights, Milan, avril 2010.



Enzo Mari, The Intellectual Work : Sixty Paperweights, curated by Barbara Casavecchia, Kaleidoscope, Milan, 2010.

Mots clés : , , ,


Mercredi 5 mai 2010, 18h45, auditoire de la Haute école d’art et de design-Genève.


Mercredi 5 mai 2010, 19h30, Head-Genève, Enzo Mari (en italien) : « J’ai été en guerre contre le monde toute ma vie ».


Mercredi 5 mai 2010, 20h, Head-Genève, Enzo Mari montre comment les singes regardent le coucher du soleil.


Mercredi 5 mai 2010, 20h30, Head-Genève, Enzo Mari trace le parcours de ceux et celles qui visent la qualité des grands maîtres (une centaine dans l’histoire).

Et encore : « La technologie, si on en fait une divinité, est mortelle ».

[flv:http://jlggb.net/blog2/wp-flv/mari.flv 400 240]Un échantillon de 30 secondes de la performance du maestro.

Mots clés : ,

Che fare

Toute petite exposition à la galerie Alain Gutharc, Paris : Che fare (sans point d’interrogation), l’occasion de la publication d’un manifeste, d’une protestation à propos des « de?rives de la production d’objets et de la situation du design en ge?ne?ral » par Enzo Mari et Gabriele Pezzini.

Enzo Mari : « On me demande souvent de faire un nouveau projet. Mais pour qu’il soit nouveau, comment puis-je le faire ? Pour chaque approche et par rapport à chaque technique, je connais des milliers d’objets préexistants. […] Que font les millions d’autres « designers », des jeunes, pour la plupart, que les écoles ont diplômés (et elles ne cessent de continuer à le faire) selon les mêmes modalités industrielles de production de marchandises ? Tous, même confusément, pensaient choisir un travail non aliéné, mais la majeure partie d’entre eux ne trouve aucun emploi… Certains pensent que l’« art pompier » est l’avant-garde d’une nouvelle culture… D’autres, au contraire, rêvent d’une transformation possible, en travaillant sur une simplicité essentielle, mais tout a déjà été « progettare » et les amateurs de télé-réalité n’aiment pas la simplicité. »

Enzo Mari : « Le mot design est devenu un mot pornographique. » (France culture, 8 janvier 2010)

Gabriele Pezzini : « Le standard, c’est l’utopie de la belle forme. » (France culture, 8 janvier 2010)



Samedi 30 janvier 2010, 14h, galerie Alain Gutharc, 7 rue Saint-Claude, Paris. Deux chaises d’Enzo Mari : Box, 1971 et Sof Sof, 1971.

Sur Enzo Mari, voir les billets de jlggbblog 1 : « Inventaire : 2006.0.3 » du 20 mars 2009, « La matière Enzo Mari » du 30 décembre 2008, « Wunderkammer » du 23 décembre 2008, « Perché è lì ? » du 24 décembre 2008, « Enzo Mari sugi » 22 avril 2008. Son nom — et sa photo en 1968 — apparaissent dans le billet récent consacré à Carlos Cruz-Diez : http://jlggb.net/blog2/?p=846


Enzo Mari à France culture le 8 janvier 2010. Photo © Aïssatou N’Doye.
À l’occasion de cette exposition : un entretien avec Enzo Mari et Gabriele Pezzini, France culture, Le Rendez-vous, 8 janvier 2010.

Mots clés : , ,