Entendus : la carte mère

« Ils prennent leur alimentation via le câble usb, hein ? »

« J’ai commencé à me renseigner sur Internet… »

« Mon portable, je vais le réparer cette année, si elle le veut vraiment… »

« Ça va sur PC, ça ? »

« Tu as un traitement comme ma mère : des cachets à vie. »

(Dialogue de deux vendeurs de Surcouf)

« La carte-mère, quoi. »

Samedi 12 décembre 2009, 12h30, rue Montgallet (rue de l’informatique, Paris 12e) et chez Surcouf, avenue Daumesnil.

Anti-refuge

barrière
Je cherchais un exemple, je suis parti vers l’est, voici le premier que j’ai vu : Paris 20e, rue des Grands Champs, vendredi 11 décembre 2009, 14h. Un exemple anodin des équipements anti-refuge qu’on voit — ou qu’on ne remarque pas — un peu partout; partout où des sans abris pourraient trouver un abri.

bébé-piquantsPhoto Survival Group

On pourrait faire un inventaire et une typologie de la chose. C’est ce qui est largement entamé dans une série de plus de 80 photos sur « la délicate question des aménagements urbains dissuasifs » de deux artistes du  collectif Survival Group  : « Antisites ». Voir aussi sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/7211263@N02/sets/72157602377494963/, le reportage FR3 Ile de France du 28 décembre 2009 : http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr/info/paris-ile-de-france/Des-mobiliers-urbains-anti-SDF-59892237.html et le petit article de Libération du 26 décembre 2009, ci-dessous :

Le 31 décembre 2009, c’est Le Monde qui met en ligne un portfolio des mêmes photographies : « Paris se hérisse de dispositifs anti-SDF ».


Commentaire de F.A., le 29 décembre 2009 :
« L’égoïsme est devenu LA force dominante. REGISTER comme l’écrivait Marie Durand dans sa prison d’Aiguemorte… »

Signalétique

toilettes
Paris, samedi 5 décembre 2009, vers 17h. Bar Le Voltigeur, 45 rue Francs Bourgeois
, 4e. Ce café se trouve face au Centre culturel Suisse, endroit marqué
fin 2004 par l’intervention subversive* de Thomas Hirschhorn (Swiss Swiss Democracy) avec un environnement de ruban adhésif brun que l’on nomme depuis « du hirschhorn ». On se souvient avoir vu à la terrasse, des années avant, l’actrice Dominique Laffin.

dominique-laffinDominique Laffin (1952-1985).

* « L’affaire Hirschhorn » : Institution privée mais subventionnée par la Confédération, Pro Helvetia voit le jour en 1939, à la veille de la deuxième guerre mondiale. A cette époque menacée par les Nazis rappelle Mathias Knauer, vice-président de la communauté Suisseculture, « Pro Helvetia a été fondée pour éviter les influences des politiques parce qu’on ne voulait pas une culture d’Etat. Pendant toute la période de la guerre froide, la Suisse s’est montrée très libérale en matière de culture. Mais après la chute du mur, les politiciens ont changé d’avis ».
Illustration de ce changement d’attitude : l’affaire Hirschhorn. En 2004, l’artiste bernois Thomas Hirschhorn présente au centre culturel suisse à Paris – l’une des antennes de Pro Helvetia à l’étranger – une exposition dans laquelle il dénonce l’utilisation de la démocratie par Christoph Blocher notamment, le leader de l’UDC entré quelques mois plus tôt au Conseil Fédéral.

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Thomas Hirschhorn au Centre culturel suisse en 2004.

Le scandale est énorme. Dans un mouvement d’humeur, le parlement coupe 1 million de francs dans les subventions à Pro Helvetia. Un épisode symptomatique à l’heure où ce même parlement songe à accorder davantage de prérogatives à Pro Helvetia, au détriment de l’Office fédéral de la culture. (extrait du Blog de la Radio suisse romande)
Écouter une émission de la RSR.

voltigeur
Café Le Voltigeur. Sur cette image Street View, on voit l’enseigne Muji qui contribue à faire de ce carrefour un point stratégique. Exemple,  samedi 5 décembre vers 18h : acquisition d’un sceau en plastique translucide.

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Muji : sceau de 8 litres en polypropylène.