avril 2011

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Mardi 20 avril 2011, 15h-17h, Hôtel Sarkis, exposition sur les 4 étages du Mamco, Genève (textes repris du Vademecum remis aux visiteurs).


Sarkis, Pour la voix, 1978, 13 ampoules sur lesquelles sont dessinés des pictogrammes reproduisant des motifs créés par Lissitzky pour les poèmes de Maïakovski Pour la voix (1923). La sacoche ayant contenu les ampoules est posée au sol. 4e étage. Cette pièce figurait dans Electra, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, fin 1983-début 1984 (voir : http://jlggb.net/blog/?p=1895 et aussi : http://jlggb.net/blog/?p=1498).



Sarkis, Le défilé du siècle en fluo, avec les 11 vêtements et les 11 photographies des « 11 enfants de l’histoire du cinéma », 2000-2002 (parmi elles, l’enfant de Germania anno zero, 1947, de Roberto Rossellini), 3e étage.


Détail des murs peints de la salle 44, 2e étage.


Sarkis, Au commencement, le reflet, 21.01.2004, encre sur papier. 2e étage.



Sarkis, Suite Stalker (Tarkovski), 20.05.1999, film n°034, 156mn, 20s. et 40 aquarelles. Assis à une table, Sarkis regarde dans un petit moniteur le film de Tarkovski, Stalker (1979). Il dessine des scènes à l’aquarelle, en commençant par les dernières scènes pour remonter aux scènes du début. À un moment, deux scènes se croisent. 1er étage.


Détail de l’atelier où Sarkis vient travailler une ou deux fois par an, 1er étage.


Sarkis, Au commencement, la bibliothèque de Aby Warburg, 07.06.2007 (film n°125, 5mn, 1s.) — photo de l’écran vidéo. Un bol blanc rempli d’eau est posé à côté d’une photographie en noir et blanc de la bibliothèque d’Aby Warburg à Hambourg avant 1933. Son plafond est en verre circulaire. Un pinceau arrive et dépose des points d’aquarelle jaune dans l’eau. L’eau se transforme presque en lumière. 1er étage.

Voir :« Sarkis : éclair et tonnerre », 2009 : http://jlggb.net/blog/?p=5338
Le site personnel de Sarkis : http://www.sarkis.fr/

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Sac Tati


Mardi 19 avril 2011, 16h52, gare d’Aix-les-Bains-Le-Revard. Le sac « Tati » acheté ce matin-même rue d’Avron (3 euros) est assez grand (60 x 80 cm) mais pas exactement assez solide (les piqures des anses) pour la télévision qui passe ainsi du 93bis au Nice-Savoie.

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Mardi 19 avril 2011, vers 15h. Ligne TGV vers le Sud-Est, traversée de la Saône-et-Loire (au sud du Creusot). Une sélection parmi les « photogrammes » du film qui défile dans la « caméra-visionneuse ». Malgré la « très grande vitesse », il n’est pas difficile d’introduire dans la prise de vues un « indice de paysage ». D’autant qu’on peut constater que le tracé de la ligne, comme la reconfiguration du terrain autour des voies de circulation, y contribuent déjà. Au point qu’il est difficile d’y échapper pour obtenir un paysage banal, sinon chaotique (on fera ça la prochaine fois).

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Lundi 18 avril 2011, 16h20. 219 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris, 11e. Ce revêtement de céramique d’une devanture (un hôtel pauvre) est remarquable, bien qu’il puisse passer inaperçu. Voilà une pratique architecturale et décorative des années 50-60 dont on devrait s’inspirer. On entrevoit, dans le reflet, la fontaine du XVIIIe siècle (de l’architecte Jean Beausire, achevée en 1719, dite Fontaine de la Petite-Halle) qui se trouve face à l’entrée de l’Hôpital Saint-Antoine.

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Dimanche 17 avril 2011, 17h, en passant, une vue depuis l’Avenue de Ségur, Paris, 7e, du siège de l’UNESCO, dessiné par Marcel Breuer, avec Bernard Zehrfuss et Pier Luigi Nervi (1952-1958), Eiffel, Calder et au premier plan, la première réalisation à Paris de Tadao Ando, « Espace de méditation », 1995. Il faudrait avoir l’occasion de (re)visiter ce monument, y compris le jardin japonais de Isamu Noguchi et les jardins de Roberto Burle Marx, dont on vient de voir une exposition à la Cité de l’architecture.

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Dimanche 17 avril 2011, 14h, place d’Iena, Paris 16e. Sur le chemin vers le Palais de Chaillot et la Cité de l’architecture, pour voir l’exposition La Ville fertile. Vers une nature urbaine. C’est un avant-goût, une réponse à « la question de la nature en ville ». Extraites des vidéos de cette exposition, celle d’Augustin Berque sur le partage incertain entre ville et nature; celle de Gilles Clément à propos des « délaissés » :

[flv:http://jlggb.net/blog2/wp-flv/Berque.flv 436 247]Augustin Berque, géographe et orientaliste (Document Cité de l’architecture et du patrimoine, mars 2011).

[flv:http://jlggb.net/blog2/wp-flv/Clément.flv 436 247]Gilles Clément, jardinier paysagiste (Document Cité de l’architecture et du patrimoine, décembre 2010).

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Samedi 16 avril 2011, 17h, rue des Tournelles, Paris 4e. Enseigne de coiffeur, numéro 3 du genre. Plus radicale que les précédentes, renforcée par un fond trapéziforme arrondi. Un point commun avec la première : le fond de bois rainuré et le monochrome (brun ici car ce n’est plus un salon de coiffure mais une galerie). On peut se demander s’il n’y a jamais eu de point sur le i.

Numéros précédents :
http://jlggb.net/blog2/?p=2084
http://jlggb.net/blog2/?p=1907

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Cette estampe de Nouvel An (年画, nianhua) traditionnelle chinoise, venant de l’atelier du village de Yangjiabu (杨家埠) district de Weifang dans la province du Shandong (nommé maintenant que c’est une attraction touristique « Yangjiabu Folk Culture Village »), n’est pas la plus connue et n’est pas la moins jolie. Elle fait partie de la collection constituée au début des années 80 et qu’il s’agit aujourd’hui de donner ou bien au Musée de l’Homme, ou bien au Musée Guimet, ou bien au Cabinet des estampes de la BNF.


Vendredi 15 avril 2011, toute la journée.

Un site où l’on peut commander des estampes de Yangjiabu : http://www.xabusiness.com/chinese-new-year-paintings.htm

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En octobre 1980, pour les besoins de l’exposition 50 ans de gravures sur bois chinoises 1930-1980 et de son catalogue, nous avions demandé à Ma Gang (?? 1956-), alors étudiant de la section de gravure de l’Institut central des Beaux-Arts de Pékin, de nous faire une démonstration des diverses étapes de la taille et de l’impression d’une gravure sur bois. (Photo JLggB, 1980)
En octobre 2009, visitant cette même école, désormais loin du centre de Pékin et nommée China Central Academy of Fine Arts, nous avons rencontré M.G. à la tête du Digital Media Lab. Ici comme souvent dans les écoles d’art, le département numérique est issu du département de gravure : du fait du rapport aux techniques de création-reproduction, de la recherche d’un art apte à une large diffusion, de la proximité avec le design graphique, etc. Ma Gang a étudié à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris, de 1991 à 1993.

Voir : http://jlggb.net/blog/?p=5927.

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Mercredi 13 avril 2011, 10h30. Le Kangoo de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (histoire des XXe et XXIe siècles) va emporter vers Les Invalides et Nanterre plusieurs centaines de documents collectés en Chine dans les années 70 et 80 : affiches et images de propagande et éducatives, bandes dessinées, timbres-poste, etc. Ils s’ajouteront à ceux déposés il y a plus de vingt ans en créant le « Fonds B. ».
Pour mémoire, et à cette occasion, des reproductions de gravures et la couverture du catalogue 50 ans de gravures sur bois chinoises 1930-1980 réalisé en 1981 pour l’exposition de la Maison de la culture de Grenoble et de la Bibliothèque Nationale.


Li Qun, Lu Xun, 1936, Torrent limpide, 1979, gravures sur bois.




Octobre 1980, Institut central des Beaux-Arts, Pékin : avec le graveur Li Qun (??, 1912-) ; avec le graveur et professeur Li Hua (??, 1907-1994) et Zhu Yueqin, interprète.


Li Hua, Au secours !, 1947, gravure sur bois.

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