juillet 2010

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Avec une quasi-ardoise entre les mains je peux écrire directement sur jggbblog ? On va voir que oui, grâce au WordPress pour iPad. Mais cette ardoise (Wunderblock, ardoise magique ?) donne d’abord une consistance à la lecture. L’album devient un objet.
Paris, 93bis, mardi 13 juillet 2010, 10h30.


La photo a été ajoutée à 10h50 (l’appareil n’a pas de caméra).

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Lundi 12 juillet 2010, 11h45. À la faveur d’une erreur (pour la première fois depuis 30 ans, j’ai pris le train pour Asnières au lieu de celui pour Saint-Denis, au delà de La Fourche), je me trouve sur ce quai de la station La Fourche en direction de Saint-Denis ou bien d’Asnières. Sur l’autre quai, vers Saint-Lazare, ne passent que les trains venant d’Asnières. Cette station très spéciale, où se joue une bifurcation, comporte donc aussi, en dessous, un quai unique vers Saint-Lazare, pour les trains venant de Saint-Denis. La station La Fourche était « carrossée » depuis les années 60. Sa rénovation lui redonne son style historique de « Ligne Nord-Sud » (dans la frise ocre, le monogramme NS), de 1911-1912, avec des carreaux faisant enseigne provenant de la Faïencerie de Gien. Il faut dire que cette station a un beau nom, qu’elle donne à expérimenter le concept précieux de bifurcation — avec le plaisir d’entendre : « Attention. Ce train est en direction de Saint-Denis ».

Documents : http://www.martingautron.com/blog/2009/02/liste-stations-ligne-13/
Sur la ligne 13, voir « L’art de la mémoire » du 28 janvier 2010 : http://jlggb.net/blog2/?p=902.

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Samedi 10 juillet 2010, 17h-18h, route du col de Sapeney, près de Cessens. Plusieurs tilleuls très grands (très vieux), dont celui-ci.


Son emplacement, entre le Lac du Bourget et l’Albanais. Lien : http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Cessens&sll=40.597271,-49.262695&sspn=14.752315,29.553223&ie=UTF8&hq=&hnear=Cessens,+Savoie,+Rh%C3%B4ne-Alpes&ll=45.798274,5.876387&spn=0.001655,0.003608&t=k&z=19

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Samedi 10 juillet 2010, 16h, café et belvédère de La Chambotte, au dessus du Lac du Bourget. Comme pour beaucoup d’endroits à Aix-les-Bains, il y a ici une légende attachée à la visite de « têtes couronnées » et de présidents, et en particulier à celle de la Reine Victoria (1887). Il n’y a pas si longtemps, on allait à La Chambotte boire un thé accompagné de scones. Fermé, réouvert, le café est menacé d’une rénovation qui pourrait être dommageable, si l’on voit le mobilier métallique remarquable (les tables, en particulier, d’un minimalisme absolu, fixées dans le ciment et au garde corps) ou encore la collection de chaises des salles-à-manger.


La pancarte et le dépliant parlent d’une « vue imprenable ». Faut-il entendre la difficulté à saisir le panorama ? Tentative ici. Le vide, les distances aériennes sont en effet imprenables.


Samedi 10 juillet 2010, 16h30.

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Jeudi 1er juillet, 14h52, métro Nation, Paris, grande chaleur, juste avant de monter dans le train. Depuis quelques mois le labyrinthe des lignes de métro sous la place de la Nation a connu une restauration, plus ou moins à l’identique — ou plutôt tendant à faire disparaître la rénovation optimiste des années 70. Ici, la ligne N°6 vue depuis la ligne N°1. Les carreaux blancs de Boulenger (voir : http://www.boulenger.fr/?#/historique/) ont regagné le terrain pris par les carreaux oranges (Il aurait fallu les photographier, il faudrait chercher s’il en reste une trace).


Suite. Mercredi 7 juillet 2010, 13h 20, de nouveau, juste avant de monter dans le train pour la gare de Lyon (et Aix) : débouchant sur le quai de la ligne 1 à Nation, un couloir et un escalier qui sont encore en orange. On note que ces carreaux oranges sont biseautés, de forme identique aux Boulenger blancs (bien que posés verticalement). Le vrai style 70 est incarné dans un grand carreau plat (à suivre donc si on veut le montrer).

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Lundi 5 juillet 2010, 20h-22h, cinéma Le Panthéon, Paris 5e. Deuxième vision de Film Socialisme, cette fois avec un commentaire très « ciné-club » par Jean Douchet. Flash back de 45 ans, et, en supplément, cette remarque : « complexe, pas compliqué ». Photos faites depuis le 3e rang.

Les bandes-annonces sur Vimeo : http://vimeo.com/4645303

Soirée Médiapart au Cinéma des cinéastes, avec Jean-Luc Godard : http://www.mediapart.fr/content/rencontre-publique-avec-jean-luc-godard

Sur Godard, dans ce blog, voir : « Vivre sa vie », http://jlggb.net/blog2/?p=1483 et « 20 ans », http://jlggb.net/blog2/?p=1020 et http://jlggb.net/blog2/?p=6783

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Lundi 5 juillet 2010, 18h15, université de Jussieu. La partie des ba?timents de Jussieu conc?ue par l’architecte Edouard Albert et construite entre 1964 et 1972 est en passe d’être complètement rénovée. On comprend l’attachement d’un Jean Nouvel à cette architecture dont on redécouvre les qualités.


Dans chacune des quelque 24 tours qui articulent le réseau orthogonal de bâtiment, l’escalier présente une belle rampe dont la main courante est en fer forgé.

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Lundi 5 juillet 2010, 18h, jardin de l’université de Jussieu. L’Hydrangea Mousmée : au delà des registres de couleurs et de forme, un agencement naturel, un pattern (c’est le mot qui me vient) à l’effet décoratif (et hypnotique ?) admirable.

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Dans « L’œuvre de Samba (suite) » du 29 janvier 2010, l’intervention du peintre a été mise en évidence. On rapporte aujourd’hui ses propos :

« Moi, c’est uniquement les tags.
C’est tous les jours, tout le temps. »

On méditera donc cette relation dialectique entre la peinture sous forme de tag et la dimension tag d’une peinture qui pourrait être perçue comme réparatrice ou décorative seulement : de la polychromie comme geste et comme signature, comme performance quotidienne (nous disions « au jour le jour »).

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Samedi 3 juillet 2010, 13h, 6 rue Sainte-Anne, Paris 1er. Ouvert il y a quelques mois, K-Mart, un petit supermarché nippo-coréen où l’on peut manger sur place (pas cher). On note sur cette image la capacité du dispositif « occupé » (l’appareil simplement posé sur une table, dans un espace comportant d’autres tables et des sièges) à décrire une situation relationnelle. La caméra est discrète, elle est à une place « naturellement » significative, et, restant immobile, elle enregistre des clichés qui peuvent se combiner aisément : ici, l’image emprunte à trois clichés successifs.

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