Retoucherie


Samedi 11 juin 2011, 12h, 98 avenue Philippe Auguste, Paris 11e. Retoucheur en confection (le mot retoucherie n’est dans aucun « grand » dictionnaire de la langue française) ayant adopté le Cooper Black pour son enseigne. À verser au dossier.


Voir le dossier « Cooper Black »

Cooper Black Outline néon


Mardi 31 mai 2011, 14h30, à l’angle de l’avenue Ledru-Rollin et de la rue Basfroi, Paris, 11e. Spécimen intéressant du Cooper Black dans l’un de ses usages les plus réguliers, l’enseigne de café-restaurant « oriental » (doublé ici de PMU). Très vite un homme est sorti pour demander : « Qu’est-ce que vous faites ? — Une photo — Mais vous prenez chez moi, mon appartement, etc. — J’ai le droit (il me semble). »

Restitution typographique en Cooper Black Outline.


Voir le dossier « Cooper Black »

Des collections : une pêche d’immortalité en plâtre


Dimanche 29 mai 2011, 16h. Des collections : une pêche en plâtre, fabriquée en série à Wuxi (??), province du Jiangsu en Chine, fin des années 70, début des années 80 — et rapportée dans ces années là. C’est un taille crayon d’environ 4 cm de diamètre. Dans la tradition (taoiste) chinoise, la pêche est signe d’immortalité. Ce thème « superstitieux » date l’objet de l’après « Révolution culturelle ».

Le caractère régional


Mardi 24 mai 2011, 10h30, Avenue de Tresserve, Aix-les-Bains. Le Cooper black n’a rien de savoyard — il faudrait cependant s’amuser à chercher — mais son usage éclectique pourrait mettre en évidence des « invariants » (référence faite à Françoise Héritier) qui renverraient eux-mêmes à une compréhension plus fine de la « nature » de ce caractère. Une première piste : le Cooper black est régional, toujours régional, en toute région régional.
_


Voir le dossier « Cooper Black »

Didone


Dimanche 8 mai 2011, 12h15, rue de Cotte, Paris, 12e. Remarquée depuis des années, cette enseigne ancienne emploie un caractère proche du Bodoni Extra Bold Étroit, avec des « fantaisies » comme le crochet à la base du R ou l’oblique droite du S. Mais nous sommes bien là dans la tradition des Bodoni et Didot (didones dans la classification de Maximilien Vox) qui connote une certaine assurance bourgeoise du XIXe siècle, issue de la fin du XVIIIe, du néo-classicisme et de Napoléon : Firmin Didot 1764-1836 (Paris); Giambattista Bodoni  1740-1843, dont le manuel typographique (Parme) est contemporain de la Révolution française. L’étroitesse et l’espacement sont ici pour renforcer l’élégance classique et cossue — et un certain glamour me dit Liliane (comme sur la couverture du magazine Elle, fondé en 1945 ?).

Échantillon du Bodoni Extra Bold Étroit.

Elle du 1er avril 1960. (Collection LT)

Sapience


Mercredi 27 avril 2011, 20h, 29 rue d’Ulm, Paris 5e. Depuis 1995, je vais régulièrement rue d’Ulm. Je me souviens de l’année 1969 et de l’année 1970 où j’allais parfois aux séances de la Cinémathèque française, non pas à Chaillot mais ici, et du mot SAPIENCE, dont je ne saisissais peut-être pas la valeur, en faisant la queue sur le trottoir.

Coiffure archéologie


Samedi 16 avril 2011, 17h, rue des Tournelles, Paris 4e. Enseigne de coiffeur, numéro 3 du genre. Plus radicale que les précédentes, renforcée par un fond trapéziforme arrondi. Un point commun avec la première : le fond de bois rainuré et le monochrome (brun ici car ce n’est plus un salon de coiffure mais une galerie). On peut se demander s’il n’y a jamais eu de point sur le i.

Numéros précédents :
https://jlggb.net/blog2/?p=2084
https://jlggb.net/blog2/?p=1907

Cooper Black Free Style


Samedi 2 avril 2011, 10h30, Aix-les-Bains, bord du lac. La plupart des baraques installées sur la promenade emploient le caractère Cooper Black dans leurs enseignes. Le P’tit Creux remporte le prix Free Style, avec 25 lettres « à l’envers » — d’une façon ou d’une autre — sur 102 (sans parler des fautes d’orthographes — une plutôt que deux, on écrit en effet sandwiches ou sandwichs —, de la « mise en page » astucieuse — justification dans la justification — et de la variante syntaxique : « nos salades »).


Dossier : Cooper Black.