Mardi 5 juillet 2011, 8h-8h40, hôtel Yokohama Heiwa Plaza, dans le centre, non loin de la Graduate School of Film and New Media de la Tokyo University of the Arts (Geidai). Bon marché, mais avec du style.
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Vendredi 24 juin 2011, 16h, séparés par un paravent, la salle de repos et l’office du Temple Daikakuji de Kyoto. Une grande cérémonie se prépare pour le lendemain.
Lundi 14 juin 2011, 23h, Hôpital Esquirol, Saint-Maurice : mission nocturne sous la pluie pour corriger un oubli. Le bâtiment fut considéré à sa construction comme un « un temple de la raison » ou bien comme « une folie archéologique ». La chapelle néo-classique est du même architecte — Jacques Émile Gilbert — que l’ensemble de l’hôpital, reconstruit en 1838.
Jeudi 2 juin 2011, 16h, café à l’angle de la rue de Bretagne et de la rue de Saintonge, Paris 3e. En attendant G.W., le carrelage tel qu’il se présente : l’ocre granité dans ses variantes réglementaires, avec des notes « parisiennes » pour rappeler les capacités chromatiques du grès cérame 20 x 20 mm à baliser l’espace.
Samedi 14 mai 2011, 20h30, musée du quai Branly. Le jardin, dessiné par Gilles Clément (tout de même pas mal cet ensemble avec Jean Nouvel), a un écho au moins du côté du Jardin de Julie (de La Nouvelle Héloïse) de Rousseau : l’éloge des plantes « parasites » des arbres, chèvrefeuilles pour Jean-Jacques Rousseau (La Nouvelle Héloïse, quatrième partie, lettre XI), églantines pour Gilles Clément (plantation systématique sous chaque arbre dans ce jardin).
Samedi 14 mai 2011, 16h-17h, Grand Palais, Paris. Anish Kapoor, Leviathan, pour Monumenta, 4e édition, 2011. On est dans la matrice, et parfois le soleil se cache. Puis on en sort pour se trouver dans le Grand Palais envahi par une forme gonflée, tendue et gigantesque. Anish Kapoor dit : « Un seul objet, une seule forme, une seule couleur ».
Anish Kapoor a décidé de dédier son œuvre à l’artiste chinois Ai Weiwei, détenu au secret en Chine, jugeant « inacceptables » son arrestation et sa disparition. Il ne le connaît pas personnellement mais estime qu’il a un devoir de solidarité avec son collègue chinois.
Voir « Liberté pour Ai Weiwei » : http://jlggb.net/blog2/?p=4770
Mardi 20 avril 2011, 15h-17h, Hôtel Sarkis, exposition sur les 4 étages du Mamco, Genève (textes repris du Vademecum remis aux visiteurs).
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Sarkis, Pour la voix, 1978, 13 ampoules sur lesquelles sont dessinés des pictogrammes reproduisant des motifs créés par Lissitzky pour les poèmes de Maïakovski Pour la voix (1923). La sacoche ayant contenu les ampoules est posée au sol. 4e étage. Cette pièce figurait dans Electra, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, fin 1983-début 1984 (voir : http://jlggb.net/blog/?p=1895 et aussi : http://jlggb.net/blog/?p=1498).
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Sarkis, Le défilé du siècle en fluo, avec les 11 vêtements et les 11 photographies des « 11 enfants de l’histoire du cinéma », 2000-2002 (parmi elles, l’enfant de Germania anno zero, 1947, de Roberto Rossellini), 3e étage.
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Détail des murs peints de la salle 44, 2e étage.
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Sarkis, Au commencement, le reflet, 21.01.2004, encre sur papier. 2e étage.
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Sarkis, Suite Stalker (Tarkovski), 20.05.1999, film n°034, 156mn, 20s. et 40 aquarelles. Assis à une table, Sarkis regarde dans un petit moniteur le film de Tarkovski, Stalker (1979). Il dessine des scènes à l’aquarelle, en commençant par les dernières scènes pour remonter aux scènes du début. À un moment, deux scènes se croisent. 1er étage.
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Détail de l’atelier où Sarkis vient travailler une ou deux fois par an, 1er étage.
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Sarkis, Au commencement, la bibliothèque de Aby Warburg, 07.06.2007 (film n°125, 5mn, 1s.) — photo de l’écran vidéo. Un bol blanc rempli d’eau est posé à côté d’une photographie en noir et blanc de la bibliothèque d’Aby Warburg à Hambourg avant 1933. Son plafond est en verre circulaire. Un pinceau arrive et dépose des points d’aquarelle jaune dans l’eau. L’eau se transforme presque en lumière. 1er étage.
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Voir :« Sarkis : éclair et tonnerre », 2009 : http://jlggb.net/blog/?p=5338
Le site personnel de Sarkis : http://www.sarkis.fr/
Lundi 18 avril 2011, 16h20. 219 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris, 11e. Ce revêtement de céramique d’une devanture (un hôtel pauvre) est remarquable, bien qu’il puisse passer inaperçu. Voilà une pratique architecturale et décorative des années 50-60 dont on devrait s’inspirer. On entrevoit, dans le reflet, la fontaine du XVIIIe siècle (de l’architecte Jean Beausire, achevée en 1719, dite Fontaine de la Petite-Halle) qui se trouve face à l’entrée de l’Hôpital Saint-Antoine.
Mardi 12 avril 2011, 12h45, Ménagerie de verre, rue Léchevin, Paris 11e. Repas avec H.-S. : sa montre Hermès; panacotta aux fruits rouges en dessert; mobilier par Matali Crasset.
Voir : http://blog.matalicrasset.com/?p=840 et http://blog.matalicrasset.com/?p=833
Mercredi 30 mars 2011, La Cigale, Paris (Entre Pigalle et Anvers), 22h. Concert Mimikry du duo ANBB, Alva Noto (Carsten Nicolai) et Blixa Bargeld.
[flv:http://jlggb.net/blog2/wp-flv/anbb.flv 320 240]
Extrait vidéo : Ich schreibe nicht die Schreie (Je n’écris pas les cris — ?).
Voir : « Interférence audible-visible », 23 septembre 2008 : http://jlggb.net/blog/?p=588