Mercredi 30 novembre 2011, 12h. Paris, boulevard Voltaire, dans la boutique d’impression où se fabrique un book de 48 pages format B5 en 20 exemplaires (Private Joke).
Catégorie : Langage
Fluo
11.11.11.11.11.11 : garanti sans tricherie ni superstition
La couture
Mardi 8 novembre 2011, 8h12, Genève, rue Jean Dassier. Retour à Genève et à la HEAD, tôt le matin. Dans la série de l’éloge du littéral.
Voir : « Néon littéral », 11 juin 2011, https://jlggb.net/blog2/?p=5801.
Zhège
Samedi 5 novembre 2011, 13h, Taipei, marché aux plantes, sous la voie rapide de Jian Guo south road (le samedi et le dimanche, les autres jours, c’est un parking). Avec le geste du doigt de cette enfant, j’entends « zhège » ( 这个), un mot chinois que je connais, qui signifie « ça ». Le caractère est, dans la tradition philosophique chinoise antique « sophistique », assimilé à un doigt. Selon Kong Souen Long (Royaumes Combattants) et son traité Sur le doigt et l’objet, « tout objet est un doigt, mais le doigt n’est pas le doigt » (Pascal Quignard traduit le traité du « Zhi Wu » par Sur le doigt qui montre cela). La langue est une désignation du réel : le doigt — et tout objet — peut être à la fois désignant et désigné, dans un rapport d’indication plus que de ressemblance (Julia Kristeva dit, dans Le Langage, cet inconnu, « les caractères sont non seulement des désignations d’objets, mais des désignations de désignations, c’est à dire des dessins de gestes. »).
Voir, le même endroit, le 28 novembre 2010 : https://jlggb.net/blog2/?p=3297
Ceci est le 600e article de jlggbblog2 (depuis le 1er décembre 2009).
Sapience appliquée à elle-même
Mercredi 26 octobre 2011, 15h, Paris, rue d’Ulm, École normale supérieure. La vitre de l’imposte Sapience, qui était brisée (Voir : « Sapience » du 27 avril 2011, https://jlggb.net/blog2/?p=5150), est désormais renforcée par un ruban adhésif orange.
La tradition (Vie des objets. Ch. 18)
Mauvaise herbe de ville
Mardi 23 août 2011, 12h. Il y a, dans la cour du 93bis, une plante venue spontanément, qui occupe à part entière un grand pot, et qui est officialisée par un tuteur. Mais, ces temps-ci, on croise cette fleur sans papiers à chaque coin de rue. Pour l’identifier, nos diverses flores n’ont rien donné. On lance donc une recherche sous Google avec l’expression : « mauvaise herbe de ville ». On passe par un site dédié aux plantes médicinales (vertus contre les hémorroïdes, etc.), mais aussi par « espèces invasives ». Wikipedia donne des arguments convaincants : « Originaire d’Amérique centrale et du nord, elle s’est naturalisée en Europe et est très courante voire localement invasive. C’est une mauvaise herbe de plus en plus fréquente, notamment en ville et en milieu périurbain […] où elle peut pousser dans le moindre interstice. Habitat type : friches annuelles européennes. Aire de répartition : cosmopolite. » Pour le reste, la saison, la taille, la forme des feuilles, le fruit (akène), etc., ça concorde. Il peut donc s’agir, de la famille des Astéracées, de la vergerette du Canada (Erigeron canadensis) ou de la vergerette de Buenos Aires (Erigeron bonariensis).
Lion et lionne anecdotiques
Vendredi 29 juillet 2011, 17h, Parc d’Aix-les-Bains. Adolphe Geoffroy, Lion et lionne, bronze, 1889, fonderie Thiebaut frères. « Il fut acheté par le ministère des Beaux Arts et installé dans le parc en 1890. » Cette photo a été suscitée par le récit récent de notre amie Paule S., qui, étant enfant à Aix-les-Bains, croyait qu’en leur lançant une pierre on risquait de rendre ces fauves vivants.