Vide





Vendredi 12 novembre 2010, 15h30, Pierrelatte, Drôme, 53 avenue du Général de Gaulle. L’appartement du 1er étage est vidé pour être vendu. Grande chambre, chambre moyenne, salle à manger, couloir et petite chambre, petit placard d’angle de la salle de bain (design très original et fabrication par Louis B., peintre et décorateur).

Voir « 23.05.2002 : Le bouquet » dans « Le blog d’avant le blog ».

Frise au pochoir


Vendredi 12 novembre 2010, Pierrelatte, Drôme, appartement du 53 avenue du Général de Gaulle. Il y a quelques années, après avoir arraché toutes les tapisseries, nous avions trouvé des frises au pochoir dans le couloir, près du plafond et à la hauteur du soubassement. Elles ont très probablement été réalisées à la fin des années vingt par Auguste B. dont c’était l’une des spécialités. L. les avait soigneusement dégagées mais nous n’avions gardé que ce fragment témoin, au bout du couloir, en partie derrière l’horloge qui vient d’être emportée par un antiquaire.

La peinture décorative


Mardi 19 octobre, 14h. Maison du faubourg de Marseille, Pierrelatte, Drôme. Il y a, dans l’escalier, au ras des marches, une petite porte en fer qui donne accès au robinet de l’eau pour l’appartement du premier étage. Venir dans cet appartement a toujours été inauguré par ce rituel de la petite clé puis du robinet. L’imitation de moellons a probablement été exécutée par Louis B. (la maison étant construite par son père Auguste B.) dont on voit le talent dans la peinture de faux-bois sur la porte de l’appartement qu’il a occupé avec sa famille jusqu’au milieu des années soixante.
Voir « Départ », ci-dessous : https://jlggb.net/blog2/?p=3097.


En visite à Pierrelatte, sur le trottoir devant la maison B., 1947.



Photographiés précédemment dans l’atelier du rez-de-chaussée, des échantillons de faux bois et de lettres peintes.


Photographiées le 25 mai 2002, les portes du placard de l’atelier, où Louis B. s’exerça aux techniques du faux bois.

Entendu : tous les jours, tout le temps

Dans « L’œuvre de Samba (suite) » du 29 janvier 2010, l’intervention du peintre a été mise en évidence. On rapporte aujourd’hui ses propos :

« Moi, c’est uniquement les tags.
C’est tous les jours, tout le temps. »

On méditera donc cette relation dialectique entre la peinture sous forme de tag et la dimension tag d’une peinture qui pourrait être perçue comme réparatrice ou décorative seulement : de la polychromie comme geste et comme signature, comme performance quotidienne (nous disions « au jour le jour »).

Guy de Cointet



Vendredi 18 juin 2010, 15h30, ART|BASEL, Bâle, exposition Art Unlimited. Guy de Cointet (Paris 1934- LosAngeles 1983), A New Life, 1981, installation, mixed media (éléments scénographiques pour une performance au musée Guggenheim, New York). Présenté par la Galerie Air de Paris : http://www.airdeparis.com/decointet/decointet.html. Voir aussi : http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/C/cointet.html.


Affiche, 1981.

Musée Maurice Denis

Dimanche 18 avril 2010, 13h-14h45, Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.


Maurice Denis, Le Dessert au jardin ou Portrait de Marthe et Maurice Denis au crépuscule, 1897, huile sur toile (détail).


Décorée par Maurice Denis entre 1915 et 1925, la chapelle du prieuré de Saint-Germain-en-Laye qu’il habita (ancien Hôpital Général édifié par Louis XIV et Madame de Montespan, devenu Musée Maurice Denis).


Maurice Denis, Le Printemps dans la forêt, 1907, huile sur toile (détail).