Peinture

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Vernissage


Jeudi 25 novembre 2011, 19h, galerie Sinitude, Paris 3e. Y.X. expose ses peintures (encre sur papier), dont certaines ont trait au peintre Guiseppe Castiglione (1688, Milan – 1766, Pékin), et celle ci : La Voie dans le crottin. Voir ici et ici aussi.

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Fluo


Dimanche 20 novembre 2011, 16h, Paris 11e, passage Turquetil. Un tag, un pochoir, fluo sur fond de bitume ou de peinture noire. C’est agaçant, mais ça a du style.

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Dimanche 19 juin 2011, 11h30-13h30, Musée d’Orsay, Paris, exposition Manet, inventeur du Moderne. Pourquoi ne peut-on pas photographier les œuvres de Manet (et rien d’autre dans ce musée) ? Pour protéger les droits des photographes habilités ? Dommage. Peut-être même scandaleux. Pour contredire ça, voir le site du Musée d’Orsay et les nombreuses et bonnes reproductions disponibles : http://www.musee-orsay.fr/. C’est que, pour raconter cette visite, il faudrait actionner des images autant que des mots. Photographier des détails, faire des rapprochements. Il est vrai que les images ne seraient pas nécessairement des « reproductions » des peintures, pastels et dessins d’Édouard Manet (et aquarelles, celles qui sont sur des lettres, très belles). Au moment de partir du 93bis, une photo très rapide des pêches qui sont sur la table, avec l’idée de compenser ce qu’on ne pourra pas prendre. Au retour, l’intention d’approcher le sensitif, l’incisif, l’intensif perçus chez Manet, l’apparente simplicité du Citron, déjà vu fin 2000 dans l’exposition Manet. Les natures mortes, dans le même musée : « Le citron, qui revient comme un leitmotiv dans l’œuvre de Manet, en référence à la peinture hollandaise du XVIIe siècle, apparaît ici dans toute son individualité, comme un sujet de pure délectation d’une modernité éblouissante. » Moderne ? On croît avoir tout dit. Mais encore ?


Au retour, cette pêche, j’ai essayé de la décadrer, de la prendre de loin, comme par inadvertance, de la placer sur une assiette grise incertaine. Au mieux, une photo pour fiche de cuisine. De la présence haptique, certes, mais rien de cette « maladresse », de la proximité et de la distance combinées qu’on admire chez Manet. À ce jeu, la peinture est inégalable. D’ailleurs, Manet est un peintre d’histoire, un peintre politique. Voir L’Évasion de Rochefort, mais aussi Berthe Morisot au bouquet de violettes : «Le portrait, que vous avez de Berthe Morisot en 1872, c’est un portrait de deuil de la Commune et, en même temps, l’espérance ! » (Philippe Sollers, L’Infini, printemps 2011). Le citron de Manet, ses poires, ses pêches, ses asperges, ses fleurs, ce sont des actes de peinture — comme on dit des actes de langage — qui transforment le réel.


Édouard Manet, Le Citron, 1880 (14 x 22 cm), Musée d’Orsay, © photo musée d’Orsay/rmn.


Édouard Manet, L’Évasion de Rochefort, 1881 (143 x 114 cm), Kunsthaus, Zurich, (dr).


Édouard Manet, Berthe Morisot au bouquet de violettes, 1872 (55 x 40 cm), Musée d’Orsay, © photo dist. RMN-Patrice Schmidt (Libération).

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Samedi 11 juin 2011, 12h40, escalier de la station de métro Saint-Ambroise, Paris 11e. Le quartier Saint-Ambroise est particulièrement riche en tags. C’est probablement à cause du magasin All City, 8 rue Pasteur, fournisseur du Graffiti Art et du Street Art : bombes de peintures, feutres rechargeables de type Squeezer (http://www.grog-ink.com/).

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Dimanche 29 mai 2011, exposition Nature et idéal : Le Paysage à Rome 1600–1650, Carrache, Poussin, Le Lorrain, Galeries nationales du Grand Palais.
Nicolas Poussin, Paysage avec ruines, ca. 1634, 72 x 98 cm, collections du Musée du Prado, Madrid (non exposé dans ce musée). © Musée du Prado, http://www.museodelprado.es/en/the-collection/online-gallery/on-line-gallery/obra/landscape-with-ruins/

Ce paysage allégorique fait allusion à la gloire de la ville de Rome. Au premier plan, devant un sarcophage étrusque symbolisant l’origine de la civilisation romaine, un personnage montre le chemin menant à des bâtiments de style classique dans l’arrière plan.

On sait que le (mot) paysage (occidental) apparaît d’abord en peinture et relativement tard, à la Renaissance. On sait aussi que, dans la peinture chinoise, le paysage (un premier traité en 440 de notre ère) introduit nécessairement des relations dans notre esprit (Augustin Berque). Un cheminement interne lisible, l’inscription mentale dans un trajet comportant des transitions et des points d’arrêt, une succession étagée de couches induisant un mouvement dans la profondeur, sont l’alternative à une vision globale, attachée à un point de vue fixe, perspectiviste. S’il est une construction d’espace-temps, elle relève du récit et non de l’illusion optique et individuelle. Il faut se garder cependant, en matière de topologie du paysage comme en tout domaine, d’un partage trop net entre Orient et Occident. Il existe certainement des commentaires fort documentés sur l’iconographie et sur le style de ce tableau de Poussin, peu connu. N’en disposant pas, je m’intéresse à ce qui se voit directement, à un dispositif qui, précisément, à la manière chinoise, contredit la vue d’ensemble au bénéfice du déplacement par étapes et par points attachés à des monuments (ou indices mémoratifs). Son architecture théâtrale, comme son récit, peuvent l’assimiler à un diorama, à un agencement de plans frontaux radicalement parallèles, autrement dit constitutifs d’un tableau par couches qui engendre un jeu de relations entre le proche et le lointain comme entre le vu et le caché. Pour autant, ce qui s’affiche excelle dans le littéral non mystérieux. Un tel principe permet l’audace d’une représentation lacunaire des monuments « centraux » placés dans une fausse profondeur, sans sacrifier aux effets d’une incertitude brumeuse. Poussin est reconnaissable aussi dans cette façon de traiter, sans hiérarchie de facture ou texture chromatique, le ciel, les arbres, les constructions, les personnages. Il faut enfin remarquer que les personnages du premier plan, peut-être parce qu’ils ne sont que des fantômes de passage et parce qu’ils figurent virtuellement les regardeurs du tableau, sont translucides, laissent passer le chemin à travers eux.


Nicolas Poussin, Paysage avec ruines, détails.

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Dimanche 20 mars 2011, 16h30. Centre culturel suisse de Paris, exposition Unisson (commissariat : Francis Baudevin). Francis Baudevin, Sans titre, 2010. [©dr]
Voir le site du Mamco : http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/B/baudevin3.html

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Jeudi 3 mars 2011, 18h, Genève, place de Longemalle. Dans la vitrine de l’Arab Bank – Switzerland, une peinture de Zhang Xiaogang, l’un des artistes chinois contemporains les mieux cotés (voir : http://jlggb.net/blog/?p=5939), représenté notamment par la galerie Pace (New York, Pékin : http://thepacegallery.com/).

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Émile B. Buissonnière, aquarelle, 1953, 23 x 28 cm. Séchoir à noix, four à pain, ferme Rosier, hameau de Buissonnière, Vinay, Isère. Coll. JLggB. Version HD ici.


Dimanche 9 janvier 2011, 20h, Aix-les-Bains, Nice-Savoie, noix de la récolte 2010 à Poliénas (village voisin de Vinay), appellation « Noix de Grenoble ».


Vue aérienne (Google Maps) autour de Buissonnière, vallée de l’Isère, plantations de noyers, 2010. On y voit trois fermes où j’allais dans mon enfance.

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Lundi 27 décembre 2010, 22h. Étienne B. (signé Nilbog), Nerves, couleurs à l’eau (Poska) sur papier coloré, 50×70 cm, octobre 2010 (d’une série d’une trentaine de peintures).


Lundi 27 décembre 2010, 22h. Étienne B. (signé Nilbog), Sins and Saints, tee-shirt, prototype réalisé en Chine, décembre 2010 (d’une série d’une douzaine de maquettes à base d’antonymes)..

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Jeudi 25 novembre 2010, 14h20, angle de la rue Roubo et de la rue du Faubourg Saint-Antoine, paris, 11e.
« Eh ! Monsieur. Il faut demander la permission pour tirer des photos. Nous demander la permission à nous ! »


Gustave Courbet, Les Casseurs de pierres, 1850. Tableau détruit à Dresde au cours de la deuxième guerre mondiale.

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