Collection

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Samedi 16 juillet 2011, 20h40, 93bis. Elles ont été prélevées selon le protocole habituel (avec photos et localisation précise) à Kyoto (le mercredi 29 juin à Arashiyama, en allant au temple Daikakuji;  le samedi 2 juillet, avenue Sanjo Dori, en descendant de la Villa Kujoyama) et à Tokyo (le dimanche 3 juillet, non loin du musée MOT — quartier Shirakawa — sur une plante déjà bouturée le 14 décembre 2007).

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Jeudi 14 juillet 2011, 10h30, Môtiers, Val-de-Travers, Suisse. Pour mémoire, la maison (musée) Rousseau que nous avons visitée dès 1992. En 1998, le conservateur, Monsieur François Matthey, nous autorisa à filmer, et donc à toucher, les rubans tissés par Jean-Jacques Rousseau (il parlera de lacets) lors de son séjour (10 juillet 1762, 8 septembre 1765), cités dans les Confessions, Livre douzième (septembre 1762) :

« Une entre autres appellée Isabelle d’Ivernois, fille du Procureur General de Neufchâtel me parut assez estimable pour me lier avec elle d’une amitié particuliére, dont elle ne s’est pas mal trouvée, par les conseils utiles que je lui ai donnés, et par les soins que je lui ai rendus dans des occasions essencielles, de sorte que maintenant, digne et vertueuse mere de famille, elle me doit peut-être sa raison, son mari, sa vie et son bonheur. De mon côté je lui dois des consolations très douces, et surtout durant un bien triste hiver où dans le fort de mes maux et de mes peines elle venoit passer avec Therese et moi de longues soirées qu’elle savoit nous rendre bien courtes par l’agrément de son esprit et par les mutuels épanchemens de nos cœurs. Elle m’appelloit son papa, je l’appellois ma fille, et ces noms que nous nous donnons encore ne cesseront point, je l’espere de lui être aussi chers qu’à moi. Pour rendre mes lacets bons à quelque chose j’en faisois présent à mes jeunes amies à leur mariage à condition qu’elles nourriroient leurs enfans […]. »


« Mademoiselle d’Ivernois, Môtiers, 1763, le lacet ». Copie d’écran de notre CD-ROM Flora Petrinsularis, 1993-1994, publié dans Artintact 1, ZKM/Cantz, 1994.

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Mardi 5 juillet 2011, 18h-18h30, Kyoto, Ebisu-gawa Dori (non loin de la station Marutamachi, au sud du Palais). Ce magasin de fins de séries de vaisselle, porcelaines, tasses, théières, coupes, etc. nous avait été signalé par Hajime. Il se trouve dans une rue dédiée aux meubles et aux articles pour la maison. On y voit toute une époque de désir de modernité du Japon, les années 60 et 70. On y achète par exemple, au fil des visites (5 ou 6) ces tasses de la fabrique Hakusan, fort réputée, pour pas cher.
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En 2001, j’avais acheté, dans l’un des plus beaux magasins de céramiques du quartier de Kiyomizu, une tasse à soba de belle qualité. En porcelaine blanche et bleue, ornée de filets verticaux peints à la main, elle portait une signature où je reconnaissais le mot Chine. Ce samedi 2 juillet, vers 11h, je retrouve cet endroit et repère tout de suite quelques tasses portant la même marque. La directrice de la galerie m’explique que Kasho Morioka (森岡嘉祥), maître potier, troisième du nom (né en 1937), est mort il y a quelques années, mais qu’il reste des porcelaines produites dans l’atelier qu’il avait ouvert en 1995 à Jingdezhen, en Chine. Il avait eu le projet de se rapprocher encore de la tradition de la porcelaine blanche et bleue. Jingdezhen, province de Jiangsu, est en effet la capitale historique — on parle de plus de 1700 ans — de la porcelaine en Chine. Ici apparaît Mme Hana Morioka, qui me parle en français. C’est l’une des filles de Kasho Morioka, elle a vécu en France, à Nimes en particulier, pour étudier la bijouterie (elle avait étudié la céramique à Kyoto). Le hasard a donc fait que la tasse qui m’avait plu il y a dix ans relie la Chine et la France et qu’elle soit d’un maître largement connu dans le monde. Maintenant, j’en ai une deuxième, que je trouve très bien aussi.

 
Kasho Morioka devant son four en août 2005 (photo © André Defossez : voir ici).

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Mercredi 15 juin 2010, 16h, passage du Rhône, vu du train TER de Genève vers Aix-les-Bains. Les glaciers ont bien fait les choses, pour l’étendue du paysage et pour que le Rhône ne fasse qu’approcher le Lac du Bourget et ses marécages. La Chautagne, — dont on devrait reparler — dans le fond, y devient rhodanienne par sa proximité avec un fleuve tourné vers le midi et la Méditerranée. Il paraît que le glacier d’Aix-les-Bains descendait par la « vallée de l’Isère », Grenoble, Vinay, jusqu’à Loriol, là où coule aujourd’hui un Rhône Nord-Sud. Une façon de dire que la Chautagne — et le Genevois — sont l’amont de chez moi.

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Samedi 11 juin 2011, 12h30, numéro 16 de la rue Pasteur, Paris 11e. On parlait de les collectionner (les numéros 16 ayant une certaine qualité typographique). Ainsi, le 19 mars 2010 à Genève : http://jlggb.net/blog2/?p=1532
Ici, le fond de travertin (?) et les chiffres de bronze découpés en biseau sont en parfaite cohérence, référencés au chic de la fin des années 30, début des années 40 : un caractère dans l’esprit du Peignot Bold. Voir : « INOP (+TNP) » http://jlggb.net/blog/?p=311.
Il est amusant de souligner que, d’après le billet suivant, la rue Pasteur est un haut lieu du tag. D’ailleurs, qui est ce Pasteur pour avoir ici une petite rue ?

Le 16 rue Pasteur Paris 11e.

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Mardi 24 mai 2011, 10h30, Avenue de Tresserve, Aix-les-Bains. Le Cooper black n’a rien de savoyard — il faudrait cependant s’amuser à chercher — mais son usage éclectique pourrait mettre en évidence des « invariants » (référence faite à Françoise Héritier) qui renverraient eux-mêmes à une compréhension plus fine de la « nature » de ce caractère. Une première piste : le Cooper black est régional, toujours régional, en toute région régional.
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Voir le dossier « Cooper Black »

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Samedi 14 mai 2011, 22h, Musée du Quai Branly, exposition permanente. Statuette protectrice nkisi, population Kongo, Congo, 19e – 20e siècle, bois, métal, matières organiques, pigments. À vérifier, son efficacité contre le surmenage et autres tensions morales.

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Samedi 14 mai 2011, 21h30, musée du quai Branly, exposition Dogon. Figure féminine, Falaise sud, XVe-XVIIe, bois dur patiné, collection Laura et James Ross, New York; Figure féminine tenant une pipe, 1750-1800, bois, New york, collection particulière; Figure féminine assise tenant une calebasse, falaise sud, XXe siècle et antérieur, bois patiné, fer, The Menil Collection, Houston.


Samedi 14 mai 2011, 21h40, musée du quai Branly. Peinture rupestre, fragment de l’auvent de Songo, avant 1931, Mission Dakar-Djibouti, 1931-1933, pigments, pierre, collection du musée du quai Branly.

L’art des Dogon du Mali est l’un des plus connus parmi les œuvres issues des cultures d’Afrique. Outre les chefs-d’œuvre qui ont fait la renommée de l’art dogon, l’exposition présente des pièces cultuelles, ou même d’usage quotidien, qui évoquent les préoccupations métaphysiques et esthétiques des populations les ayant produites. Les typologies de ces objets, aux techniques virtuoses et variées, ont été rarement dévoilées en regard des grandes pièces de la statuaire. Plus de dix siècles d’histoire des peuplements, des influences artistiques et culturelles sont ainsi parcourus à travers un rassemblement unique de chefs-d’oeuvre incontournables et de pièces du quotidien inédites qui témoignent du peuplement progressif du pays dogon et de la richesse de sa diversité stylistique. (Site du musée)

Remarque : La Nuit des musées a attiré 11 000 personnes au quai Branly ce samedi 14 mai 2011.

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Dimanche 8 mai 2011, 12h15, rue de Cotte, Paris, 12e. Remarquée depuis des années, cette enseigne ancienne emploie un caractère proche du Bodoni Extra Bold Étroit, avec des « fantaisies » comme le crochet à la base du R ou l’oblique droite du S. Mais nous sommes bien là dans la tradition des Bodoni et Didot (didones dans la classification de Maximilien Vox) qui connote une certaine assurance bourgeoise du XIXe siècle, issue de la fin du XVIIIe, du néo-classicisme et de Napoléon : Firmin Didot 1764-1836 (Paris); Giambattista Bodoni  1740-1843, dont le manuel typographique (Parme) est contemporain de la Révolution française. L’étroitesse et l’espacement sont ici pour renforcer l’élégance classique et cossue — et un certain glamour me dit Liliane (comme sur la couverture du magazine Elle, fondé en 1945 ?).

Échantillon du Bodoni Extra Bold Étroit.

Elle du 1er avril 1960. (Collection LT)

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