Cinéma

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Mercredi 26 octobre 2011, 20h50, Ensad, amphi Rodin, conférence de Masaki Fujihata sur son film (et installation) Simultaneous Echoes, Ulster, 2009. Photo de l’écran.

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Elsewhere




Jeudi 20 octobre 2011, 13h, nouvelle gare centrale de Malmö. Elsewhere, fresque vidéo mouvante (1 500 séquences de travelling latéral prises dans le monde entier), conçue par l’artiste franco-colombienne Tania R., inaugurée en décembre 2010.

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J’inaugure ici la publication de photographies tirées à partir de mes propres négatifs. Avec ce scoop, Jean-Luc Godard lors d’un débat public du Festival d’Avignon au Verger d’Urbain V, le 5 août 1967, deux jours après la première du film La Chinoise, dans la cour d’honneur du Palais des papes. On voit qu’il y a un monde fou. Juste derrière Godard, on aperçoit Antoine Bourseiller, qui était lié à la production de La Chinoise et aussi impliqué dans le Festival d’Avignon. (Peut-être faut-il encore vérifier les dates). Les autres photos sont prises au même endroit, mais le matin, lors d’une conférence de presse. On y voit Marie-Jésus Diaz — photographe, Juliet Berto, Michel Séméniako — acteurs dans le film. Le dernier portrait de Juliet Berto avait déjà été numérisé d’après un tirage et publié dans « 20 ans » : http://jlggb.net/blog2/?p=1020. Il est est ici dans son cadrage conforme aux négatifs, comme les autres photographies. Un détail de la photo de Godard pendant la conférence de presse a été publié en couverture de la revue du Ciné-Club de Clermont-Ferrand, en 1967 ou 1968. ©Photos JLggB 1967.





Appareil utilisé : Asahi Pentax Spotmatic. Film : Ilford HPS.

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Mardi 5 juillet 2011, avant midi, filmage depuis le Shinkansen entre Nagoya et Kyoto. Le iPhone est plaqué contre la vitre, son écran répète ce qu’« affiche » la fenêtre du train.


Photogramme extrait de la vidéo à l’instant correspondant à la photographie ci-dessus : 3mn 54s.


Six minutes de vidéo prises au iPhone entre Nagoya et Kyoto, dans la Préfecture de Shiga, la ville de Mihachiman, au sud-est du lac Biwa.


Le train est un Shinkansen Hikari 507 (qui n’est pas le plus rapide), pour un trajet qui va pour moi de Shin-Yokohama à Kyoto, soit 484km, 2h 23mn (9h52 — 12h15). Le trajet filmé correspond à environ 20 km (la vitesse est donc de 200 km/h). L’observation de la vidéo comparée aux vues Google Earth et Google Maps permet de tracer le segment bleu sur la carte ci-dessus, qui montre une région qui va de Nagoya à l’est à Kobe à l’ouest. Les autres repères bleus correspondent à des lieux évoqués dans d’autres articles, à Kyoto et à Osaka.

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Vendredi 17 juin 2011, midi. Aix-les-Bains, magasin Filhol, déjà remarqué le 23 avril 2011 pour ce même type de rideau-écran, mais sur une autre vitrine (voir : http://jlggb.net/blog2/?p=5068). Cette fois, placé à l’extérieur, on le voit comme un « rideau brechtien ». Le V-Effekt, Verfremdungseffekt — effet de distanciation ou d’étrangeté — de Brecht (voir : http://jlggb.net/blog/?p=204) trouve l’un de ses instruments dans un certain type de rideau, un rideau de théâtre qui est placé sur la scène elle-même, sans la fermer, et qui participe à la dramaturgie et contribuant à dire, à un moment déterminé : « c’est du théâtre ». Ouvrir et fermer un tel rideau — d’un tissu très concret et léger, lancé à vue par un acteur, il circule rapidement sur un fil horizontal très tendu —, c’est comme ouvrir et fermer une parenthèse, pour y placer, par exemple, un acteur qui s’adresse au public, un intermède chanté, ou bien une scène fragmentaire et naturaliste, une citation. Une suggestion : si c’était un écran et non un rideau, il faudrait le fermer pour dire : « ça c’est du cinéma ». Au demeurant, sur une scène, le rideau brechtien reçoit parfois une projection de film.
Mais, rue de la Dent du Chat, le rideau est certainement là pour protéger du soleil des marchandises qui se trouvent être, elles aussi, des rideaux — et d’autres tissus. Sa fonction serait-elle de dire : « ce n’est que du commerce » ?
Remarque : un tel rideau doit se regarder (et se photographier) de biais.
Note : ce que je dis là repose sur le souvenir d’une « leçon » pratique de brechtisme reçue de Gaston Jung lorsque j’ai travaillé avec lui à Strasbourg et à la Chaux-de-Fonds en 1968-1969 (L’importance d’être d’accord de Brecht, Quinze rouleaux d’argent, pièce chinoise classique adaptée par Günther Weisenborn).

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Mercredi 15 juin 2010, 16h, passage du Rhône, vu du train TER de Genève vers Aix-les-Bains. Les glaciers ont bien fait les choses, pour l’étendue du paysage et pour que le Rhône ne fasse qu’approcher le Lac du Bourget et ses marécages. La Chautagne, — dont on devrait reparler — dans le fond, y devient rhodanienne par sa proximité avec un fleuve tourné vers le midi et la Méditerranée. Il paraît que le glacier d’Aix-les-Bains descendait par la « vallée de l’Isère », Grenoble, Vinay, jusqu’à Loriol, là où coule aujourd’hui un Rhône Nord-Sud. Une façon de dire que la Chautagne — et le Genevois — sont l’amont de chez moi.

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Samedi 11 juin 2011, 17h, magasin Printemps Nation, cours de Vincennes, Paris 20e. Cet bel escalier large et courbe, avec son revêtement de petits carreaux de verre est ce qui reste du bâtiment, exemple de modernité, tel qu’il apparaît, « building flambant neuf » (voir Elle, ci-dessous), dans le film de Jean-Luc Godard, Une Femme mariée, tourné au printemps 1964.
Par cet escalier, on accédait, il y a une vingtaine d’années, un sous-sol dédié à l’alimentation (Inno). Il est question de transformer ce grand magasin en immeuble de bureaux.


Jean-Luc Godard, Une Femme mariée, 1964. Macha Méril. Image : Raoul Coutard.


Des archives. Détail des pages 28 et 29 du magazine Elle, numéro du 24 juillet 1964. « Jean-Luc Godard s’attaque à la femme mariée », par Marlyse Schaeffer.

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Dimanche 29 mai 2011, 16h. Des collections : une pêche en plâtre, fabriquée en série à Wuxi (??), province du Jiangsu en Chine, fin des années 70, début des années 80 — et rapportée dans ces années là. C’est un taille crayon d’environ 4 cm de diamètre. Dans la tradition (taoiste) chinoise, la pêche est signe d’immortalité. Ce thème « superstitieux » date l’objet de l’après « Révolution culturelle ».

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Mardi 24 mai 2011, 19h30. Aix-les-Bains, tout autour de l’ancien Établissement thermal (fin du XVIIIe siècle), des camions pour le tournage d’un film. Il est toujours surprenant de voir l’énorme logistique des tournages en ville (de plus en plus fréquents semble-t-il, et pour des films ou feuilletons plus ou moins idiots) quand on songe à la légèreté extrême, à la quasi invisibilité des caméras qui se sont incrustées dans la plupart de nos appareils.

La caméra du iPhone ou di iPad est si discrète (2 ou 3 mm de diamètre) qu’on la figure symboliquement, comme ça.

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Jeudi 12 mai 2011. « Changer la vie », c’était un slogan d’il y a 30 ans. Puis il y a eu « la fin des grands récits ». Depuis quelques semaines, la bouteille de lait de Monoprix Bio a changé : le bouchon se visse et se dévisse sans se bloquer ni se mettre en travers. Pour un geste que l’on répète chaque matin, ça change la vie.
— Incidemment : on a pu croire qu’ouvrir le frigo la nuit pour boire du lait directement à la bouteille, c’était la liberté. Puis on a appris que le lait, ce n’était pas si bon que ça pour la santé.
— Ceci est le 401e article de jlggbblog2.


Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre), Nicholas Ray, 1955.

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